samedi 16 mars 2019

Les Hongrois

Lorsque j'écrivais l'article "Le quatuor", Bartók m'a rappelé le film "Les Hongrois". Je n'ai jamais visité la Hongrie. Lors de mon voyage en Pologne et Tchèque, une amie et moi voulions aller en Hongrie. Toujours, le manque de temps et d'argent nous en empêche. C'est dommage. 

Autrefois, un professeur de mon lycée nous a raconté une anecdote qui concerne la Hongrie, dans son cours d'anglais. Il a dit que la grammaire du hongrois était similaire à celle du japonais, en particulier, dans l'ordre des mots. En blaguant, il nous a demandé s'il valait mieux que les Japonais apprennent plutôt le hongrois. Cette anecdote m'a étonnée. Je pensais que le hongrois appartenait aux langues slaves. Dès lors, mon image de la Hongrie est une île déserte sur le continent européen en ce qui concerne l'aspect linguistique. Mes notes d'anglais étaient médiocres, j'ai seulement mémorisé une telle anecdote.

À propos, Bartók est Hongrois. Dans le film, l'année 1942 était décrite à travers des Hongrois. Bartók a décidé d'immigrer aux États-Unis à cette époque. Le film a été tourné en 1977, probablement il n'est pas tellement connu. Auparavant, j'ai lu le livre "World cinema" qui présente beaucoup de films du monde entier. Le titre "Les Hongrois" est impressionnant pour moi. Parce que c'est trop direct.

Au début de la scène, une poésie de Josef Attila est citée. En voyant le film, je me suis demandée qui était Josef Attila.

Nous, les Hongrois sont le peuple pur
   Sauf qu'ils sont stupides et gloutonnes
   L'espoir, ouvre la porte pour nous

Comme j'ai vu le film sur DVD en soustitre japonais, cette traduction en français n'est pas sûr. Et pourtant, on peut comprendre le sens de cette poésie, après avoir vu le film. La poésie représente bien le caractère des Hongrois. La Hongrie était alliée avec l'Allemagne durant la deuxième guerre mondiale.

À propos de l'intrigue, dans un village rural, quatre couples et deux hommes célibataires vont en Allemagne en tant que travailleurs migrants. Ils récoltent des fruits et sèment dans une ferme: il y a beaucoup de travail qui concerne l'agriculture et qui passe par un intermédiaire hongrois. Le propriétaire allemand du terrain est honnête et amical. Son fils est mort sur le champ de bataille. Cela l'attriste. En écoutant la musique classique, il rumine sur son fils. Cependant, la circonstance de la guerre se rapproche petit à petit de ces travailleurs migrants hongrois.


Un jour, des prisonniers français sont détenus dans un baraquement de cette ferme. Les travailleurs migrants hongrois voient ce spectacle. L'intermédiaire hongrois les avertit de ne pas s'intéresser à ce baraquement. Un autre jour, beaucoup de femmes polonaises et leur enfants sont emmenés par des soldats allemands. Le soir, un enfant devient malade, quatre femmes hongroises l'aident à le soigner, en donnant des aliments. Les femmes polonaises les remercient, et elles leur offrent des paquets de cigarettes haut de gamme et des vêtements. Le lendemain, ils disparaissent. Les travailleurs migrants ne peuvent pas le comprendre. Mais, ils travaillent sérieusement dans la ferme chaque jour pour l'envoi d'argent.

Une année s'écoule, ils retournent bientôt en Hongrie. Heureusement, les ravages de guerre ne les attaquent pas directement. Le propriétaire allemand estime leur bon travail et caractère. Ainsi, il leur propose de demeurer ici et de leur fournir une maison et un terrain. En dépit de cette bonne condition de travail, ces Hongrois refusent. Car, les membres de leur famille les attendent. Dès qu'ils retournent dans leur ville natale, l'annonce de recrutement est cruellement arrivée par l'armée hongroise. Le destin est toujours ironique.

Dans le film, il y avait deux épisodes impressionnants. Un vieillard parmi ces travailleurs migrants affirme: "Un pays qui est allié avec la Hongrie ne peut pas gagner la guerre". Est-ce que c'est une superstition ? Est-ce que cette idée provient du petit pays, la Hongrie qui est entourée par des grands pays dans l'Europe ? Quant à un autre épisode, un jour de repos, les travailleurs migrants sont emmenés dans une camionnette pour voir la mer. Ils sont inoccents et enjoués devant la mer. J’ai pensé qu'ils sont sincères comme dans la poésie, au début de la scène.

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