J'ai attendu avec impatience l'exposition de Caravaggio, j'y suis allée après mon travail en novembre. Ce jour-là, on était vendredi, il y avait quelques hommes salariés qui portaient des costumes. Il m'a paru que la majorité des femmes avaient fini leur travail comme moi. Lorsque je lisais en janvier le roman "Les chaussures italiennes" d'Henning Mankell, je me suis souvenue de l'exposition de Caravaggio qui a eu lieu à Tokyo en 2016. Je n'y suis pas allée, c'était dommage. Les bonnes expositions ont toujours lieu à Tokyo. C'est la vie.
Et alors, cette exposition de Caravvagio était inattendue, j'ai pu voir "David avec la tête de Goliath" à Nagoya. Quelle chance !! L'exposition se composait de neuf tableaux de Caravaggio et des tableaux d'autres peintres qui ont vécu à la même époque que Caravaggio.


Quant à "David avec la tête de Goliath", cette fois, il est ouvert au public pour la première fois au Japon. On dit que la tête de Goliath est celle de Caravaggio. Le sang de la tête decapitée s'égoutte, quelle épouvantable image ! Comme si David venait de le décapiter. Un gros projecteur est braqué sur David et la tête de Goliath. C'est une scène dramatique. Même si Caravaggio envisageait de bénéficier d'une amnistie en peignant ce tableau, est-ce qu'il pouvait prévoir sa mort ? En fait, il est mort plusieurs années après l'achèvement de cette œuvre. Selon le livre "Caravaggio segreto", ce peintre souhaitait fortement que les générations futures héritent de ses œuvres. Un tison de cette ambition brûlait chez lui sans cesse. Il a commis un meurtre à cause de sa nature, finalement il s'est échappé. Et pourtant, de nos jours, ses œuvres sont exposées dans le monde entier. Son vœu s'est réalisé.
Lorsque j'étais jeune, j'ai vu le film "Caravvagio" de Derek Jarman. Comme je ne connaissais pas tellement ses peintures et sa vie, je n'ai pas pu comprendre ce film. Et alors, j'ai lu un peu un livre qui concerne Caravvagio à la bibliothèque, Internet n'existait encore à cette époque-là. Je n'ai pas pu nier que ce réalisateur a surdramatisé. Et pourtant, en feuilletant des pages de ce livre, je me suis rendue compte que plusieurs scènes du film reproduisaient des peintures de Caravvagio et le chiaroscuro avec l'éclairage. Probablement, "Carravaggio" d"Angelo Longoni est bien plus près du fait historique. Mais, je ne l'ai pas vu.