vendredi 17 janvier 2020

Dans les coulisses

En écrivant le dernier article "C'est en rupture de stock", j'ai voulu présenter le film "La Ronde de nuit" de Peter Greenaway. Je l'ai vu sur DVD il y a sept ou huit ans. Ma mémoire est ambigüe, je ne peux pas tellement me souvenir de cette intrigue. Tout à l'heure, je l'ai vérifié sur Internet. Brièvement présentons-le. Une troupe de vigiles citoyens d'Amsterdam demande à Rembrandt de peindre leur troupe. D'abord, ce peintre hésite à accepter. Mais, il décide de les peindre pour montrer leur fraude monétaire ou leur scandale. Comment peint-il ces choses dans un tableau ? Ce mystère est dévoilé dans le film. Malheureusement, après l'achèvement de "La Ronde de nuit", Saskia, sa femme est morte.


En outre, plusieurs membres de la troupe envoie une domestique chez Rembrandt pour une vengeance. Car, ils ne sont pas du tout contents de son tableau. Un projecteur est braqué seulement sur les trois personnes. Rembrandt est pris au piège, et il succombe au corps de cette domestique. Et pourtant, il sait la vérité et expulse cette femme. Ensuite, une autre domestique vient chez lui, elle a 20 ans de moins que lui. Ce peintre tombe amoureux d'elle. Elle accouche d'un bébé. En dépit de ce plaisir, sa renommée chute à cause de "La Ronde de nuit". Le capitaine de l'équipe entre chez Rembrandt, ce peintre subit des violences. Finalement, il meurt dans l'adversité, à ses 63 ans. Le scénario est une fiction. En se référant au fait historique, le cinéaste s'est inspiré de ce chef-d'œuvre et a créé ce scénario. Il se peut que le peintre ait laissé un message dans le tableau. À vrai dire, j'ai eu l'impression que son film précédent "Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant" était mieux que ce film.

Ces dernières années, de nombreux films qui concernent un peintre sont sortis ? Énumérons les. "Mr. Turner (2015)", "FOUJITA (2015)", "Egon Schiele: Death and the Maiden (2016)", "Cézanne et moi (2016)", "Rodin (2017)" et "Alberto Giacometti, The Final Portrait (2018)" etc. De tels films mobilisent des spectateurs. D'habitude ceux qui vont fréquemment au musée, en général vont voir ce genre de film. Je pense que la qualité du film est le principal. La rentabilité solide est très importante compte tenu du business. Je le comprends bien.

À propos, le tableau "La Ronde de nuit" n'est jamais prêté pour une exposition dans les pays étrangers. On ne peut le voir qu'au Rijksmuseum d’Amsterdam. Il y a deux films documentaires qui traitent de ce musée. C'est le premier film "The New Rijksmuseum (2008)". En 2004, une rénovation du musée à grande échelle commence. Des troubles consécutifs continuent. En particulier, une association civile de cyclistes revendique auprès du directeur du musée pour que le passage pour les vélos qui traverse le musée ne soit pas supprimé. En Hollande, le vélo est indispensable pour le peuple, c'est comme des pieds. Ce véhicule contribue à la diminuation des émissions de CO2. Il faut respecter. Lors d'une réunion, un citoyen dit que les visiteurs viennent voir les tableaux, et qu'il ne viennent pas voir ce bâtiment. Cet affrontement est intéressant. Les participants de la réunion débattent, et ils s'écoutent pour rechercher un compromis. Mais, je crois que quelques visiteurs veulent voir l'architecture aussi. Bien que le budget ne soit pas intarrisable, le coût de la construction augmente de plus en plus. Au début du vaste projet sur ces travaux, le musée devait rouvrir en 2008. Finalement, il est encore en travaux en 2010, le directeur démissionne. Dans le film documentaire, ce qui se passe en coulisses n'est pas démasqué, c'est remarquable. Non seulement, les conservateurs et restaurateurs de tableaux, mais aussi, les agents de sécurité, tout le monde est très professionnel. Ce point est bien décrit dans le film.


À la suite, c'est le deuxième film "The New Rijksmuseum (2014)". Ce film se chevauche sur quelques scènes avec le film précédent. Une guerre verbale se déploie entre le nouveau directeur et plusieurs cyclistes civils dans une réunion. Il conçoit que le niveau de ce musée se hisse à celui du Louvre. Un architecte espagnol se plaint que son plan a gagné la compétition, mais qu'il est obligé de le changer, c'est un abus de démcoratie. De plus, quant à la couleur du mur dans des salles, pour que la collection de tableaux soit exposée dans un bon espace, des responsables de chaque section et un décorateur d'intérieur qui s'est chargé de l'intérieur du musée du Louvre et d'Orsay, se disputent sur la couleur. D'une façon ou d’une autre, de tels troubles sont surmontés grâce à leur démocratie. Enfin, le musée rouvre en 2013. C'est une chose heureuse. Je veux y aller un jour.

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