samedi 20 juin 2020

Le Souffle

Lors de la semaine d'or, j'ai utilisé "Quizlet". Ce site propose beaucoup de quizs postés. J'ai essayé de résoudre des quiz de l'histoire de l'Asie centrale. C'était difficile. Le califat abbasside, l'Empire moghol, et l'Empire seldjoukide etc. Bien que je les aie mémorisé une fois dans le cours d'histoire mondiale au lycée, je les ai oublié complètement. Et alors, j'ai lu "L'histoire de l'Asie centrale" de Mano Eiji. Néanmoins, une chose est plus intéressante que le résumé de l'histoire de l'Asie centrale. C'est 羊木臈纈屏風 (ひつじきろうけちのびょうぶ Hitsujiki roukechino byoubu), ce paravent est manufacturé avec la technique à la cire de teinture textile résistante dans le Shōsō-in de Tōdai-ji. Cet endroit (Shōsō-in) conserve les trésors de ce temple. Il y a un mouton, des serpents, une grenouille et un poisson représenté sur le paravent. Cependant, comme quelques animaux sont la figure cachée, il faut les contempler. Ces animaux concernent le zoroastrisme dans le livre "L'histoire de l'Asie centrale" Cela m'a étonnée. Car en ce qui concerne une des cérémonies de Tōdai-ji, le puisage de l'eau, on dit qu'elle est infulencée par le zoroastrisme, mais c'est encore une hypothèse. Cette chose est écrite dans le livre "Tōdai-ji Omizutori (東大寺 お水取り)". Des cultures de l'Asie centrale arrive au Japon via la route de la soie, des formes variées subsistent jusqu'à nous de nos jours.

Auparavant, un correspondant français qui est véritablement cinéphile et moi avons discuté sur des films de l'Asie centrale dans plusieurs courriers. Nous avons réciproquement énuméré "Bratan, le frère", "On est quitte" et "Luna Papa" de Bakhtiar Khudojnazarov, de plus "Le Fils adoptif", "Le Singe" et "Le Voleur de lumière" d'Aktan Arym Kubat. Il m'a recommandé de voir "Tulpan" et "Ayka" de Sergey Dvortsevoy qui sont seulement sortis dans le Tokyo Filmex. Je n'ai pas encore vu ces deux films. Sur le plan culturel, de tels films sont intéressants, je vous les recommande.

Ces dernières années, un film de l'Asie centrale qui m'a plu, c'est "Le Souffle". Le cinéaste russe Alexander Kott l'a réalisé, le sujet du film traite des essais nucléaires au Kazahstan. A vrai dire, je ne connaissais pas le polygone nucléaire de Semipalatinsk. Après avoir vu ce film, j'ai consulté ces informations sur Internet. Je suis honteuse. Le film ne mentionne pas directement ce fait. Il n'y a pas de répliques dans le film, c'est une sorte de film muet. Les images du film l'emportent sur les paroles. Je pense que certains spectateurs critiquent un manque d'explication.


Présentons brièvement l'intrigue. Une fille Dina habite avec son père dans des steppes près de la frontière de la Russie. Elle fait des travaux domestiques chaque jour. Jadis, son père était pilote, il pilote parfois un petit avion. Il lui enseigne la manière de conduire un camion. Mais il laisse Dina en route pour aller à la ferme. Puis un jeune homme autochtone Kaysin à cheval, vient chercher Dina. Dina monte sur ce cheval derrière lui. Ils retournent chez Dina, elle lui donne de l'eau à boire. Un jour, une voiture dans laquelle se trouve une troupe de Russes est en panne près de la maison de Dina. Alors, un jeune homme russe Max visite cette maison pour demander de l'eau. Dina et lui tombent amoureux l'un de l'autre.

Peu de temps après, son père est exposé aux rayonnements, il meurt. Kaysin demande formellement Dina en mariage. Mais, elle se coupe ses beaux cheveux longs comme une résistance au mariage. Par hasard, Max vient chez Dina, il demande à Kaysin de se battre en duel pour Dina. Et puis, il gagne. Dina et lui passent une nuit. Le lendemain matin, un grondement résonne tout à coup, et un nuage en champignon avec flash émane. En criant, Kaysin qui a le cœur brisé se précipite vers ce nuage en champignon. Dina et Max accueillent la mort main dans la main. C'est la triste fin.


Des images du film sont à la fois épouvantables et belles. Le découpage où le père de Dina avale le soleil est très impressionnant, comme s'il jouait avec jouissance de la nature. Et pourtant, sa vie est minée par la radioactivité invisible. L'avenir de Dina, Max, Kaysin est perdu en un instant à cause du nucléaire. En voyant la scène finale, j'ai ressenti un serrement de poitrine. Ce film dois être transmis à la postérité. Je souhaite que vous savouriez les images poétiques de ce film à tout prix.

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