Six ans ont passé depuis que j'ai commencé ce blog. Je ne sais pas si mon niveau de français augmente. Mon prof m'encourage toujours, il m'a dit plusieurs fois que mon niveau avait augmenté. Comme ma confiance en moi est faible, je sous-estime mes capacités depuis mon enfance. Je me demande si mes efforts portent un peu de fruits.
Pendant le cours de français, le prof indique l'utilisation d'un verbe approprié au contexte dans ma rédaction, des fautes grammaticales, et la concordance des temps etc. À travers des telles conversations, je peux les mémoriser, pourtant je les oublie tout de suite. Cela se répète. Pour l'instant, le cours de français n'a pas lieu à cause de l'épidémie. J'envoie mes rédactions à mon prof comme une correspondance.
Il y a deux mois, ce qui était le plus drôle et honteux, c'était que j'avais complètement oublié l'emploi du présent dans la conjugaison du verbe "voir". Mon prof m'a demandé l'emploi au pluriel du présent de "voir". J'ai répondu: "Voivent, n'est-ce pas ?" Lui, "Non, ça n'existe pas !! voivent." Je n'ai pas pu m'en souvenir, il m'a dit "ils voient". À cet instant, j'ai estimé que j'étais encore débutante. Auparavant, lorsque j'apprenais l'italien, un prof italien disait que, au fur et à mesure que l'on progresse, on oublie parfois la conjugaison du présent, parce que le taux d'utilisation du passé est plus fréquent que celui du présent. Il a raison.
Le gouvernement japonais n'annonce pas le confinement au peuple. Les Japonais doivent prévenir le coronavirus. Nous connaissons nos propres limites. Chaque jour, le nombre des contaminés augmente de plus en plus ces derniers mois. Je pense toujours qu'il est possible que je sois déjà atteinte du coronavirus, et que je sois asymptomatique. Alors, je ne sais pas quand je pourrai normalement reprendre la leçon de français en tête à tête.
À propos, je lis maintenant le roman "Le Voyageur" de Natsume Sōseki. Il y a des mots et des expressions que j'ai rencontrés pour la première fois. Par exemple, je n'ai pas imaginé "blanc-bec". Le sujet de la phrase n'est pas un oiseau, j'ai murmuré: "Q'est-ce que c'est blanc-bec ?" Lorsque j'ai vu "tomber du ciel", "remuer ciel et terre", ou "suer sang et eau", je disais toute seule: "Je ne comprends pas cette expression". Quant à "le pin pleureur", comme je n'ai pas pu imaginer que des branches du pin retombent vers le sol, je me suis demandée si le pin pleurait. C'était une bévue. Ma lecture se passe comme ça. Le dictionnaire est une boussole dans un sens. En particulier, je pense que la lecture d'un roman est une sorte de voyage intérieur. Dans le cas de la lecture en français, non seulement le contenu, mais aussi cette langue étrangère double visuellement le plaisir de mon voyage intérieur avec un processus ardu. Combien de livres que puis-je lire en français cette année ?
Oui ton niveau de Français a augmenté, continue tes articles ��
RépondreSupprimerBonne année !!
Fabien
Bonjour Fabien,
RépondreSupprimerje te remercie pour ce commentaire.
Oui, je poste beaucoup d'articles autant que possible.^^