Après la lecture de "Le Voyageur" (en français) de Natsume Sōseki, j'ai rendu ce roman à la bibliothèque préfectorale. Les bibliothécaires portent des gants en vinyle. Comme c'est un établissement public, je pense qu'ils les portent pour la prévention contre l'épidémie. Auparavant, j'ai emprunté le roman "Oreiller d'herbes" (en français) de Natsume Sōseki, sa couverture était déteinte, néanmoins toutes les pages étaient très propres comme neuves. J'ai cru qu'il n'y avait personne qui avait emprunté ce roman. Pour le roman "Le Voyageur" aussi. Est-ce que le français n'est pas populaire ? En ce moment, je lis le roman "Le Voyageur" (en japonais), plutôt je savoure des phrases japonaises écrites par cet écrivain.
Dans ce roman, il y a une scène où le protagoniste se réchauffe les mains au-dessus d'un brasero japonais. De nos jours, on ne l'utilise pas. Lorsque j'étais petite, un brasero japonais était déposé dans la salle de séjour chez ma grand-mère. De temps en temps, ma grand-mère rôtissait des Mochis sur une grille à four dans ce brasero. C'était très bon. Je voudrais encore une fois manger de tels Mochis. Pendant mes vacances du nouvel an, j'ai fait des Mochis chaque jour avec une machine à pain chez ma mère. Elle est équipée d'une fonction pour faire des Mochis. Car, ma mère m'a dit que sa sœur lui avait donné un paquet de riz gluant. On entre en hiver, ma mère dit souvent qu'elle veut manger des Mochis. Je pense que son sens du goût ne change pas depuis son enfance.
En général, le riz gluant est plus cher que le riz. Autrefois, le Mochi était considéré comme un aliment de luxe. Et pourtant, des Mochis moins chers sont vendus au supermarché. Dans ce cas, le riz gluant n'est pas japonais, de la poudre de riz gluant et de l'amidon modifié sont ajoutés. La proportion du riz gluant dans un Mochi est très basse. Ma mère achète parfois de tels Mochis, elle se plaint que le goût est un peu bizarre, et que ce Mochi a sûrement une mollesse, mais il lui semble que c'est artificiel. Comme son prix est bon marché, elle se persuade que c'est normal.
Au début de ce mois, j'ai mangé beaucoup de Mochis. En voyant plusieurs Mochis grillés à feu doux sur une poêle, je les ai parfois retournés. La couleur blanche des Mochis devenaient dorés. Je voulais encore les griller, et j'attendais quelques minutes. Ce temps est une béatitude. Distraitement, je me souvenais de ceux qui ont perdu leur travail à cause du coronavirus et sont devenus SDF, dans des infos diffusées. Cela m'a déprimé, et j'ai éprouvé un sentiment de culpabilité. Entre temps, ces Mochis ont commencé à se gonfler. Je les ai pris avec des baguettes et mis sur une assiette. Puis, après avoir assaisonné d'un peu de sauce de soja, j'ai englouti un Mochi. C'était bon.
À propos, un Mochi grillé se gonfle, cette apparence a donné l'expression japonaise "焼き餅を焼く(Yakimoti wo yaku)" Cela veut dire que lorsqu'on est jaloux, on a une mine boudeuse. Il y a une autre expression amusante, c'est "尻餅を搗く(Shirimochi wo tsuku)". Quand on tombe en arrière, les fesses sont frappées sur la terre. Cette situation se dit: "尻餅を搗く(Shirimochi wo tsuku)". Qu'est-ce que c'est le verbe japonais "搗く(tsuku)" ? Dans la façon traditionnelle de faire des Mochis, d'abord, le riz gluant est étuvé. Et puis, on le met dans un mortier en bois ou en pierre. On le frappe fortement avec un pilon. Ce "frapper" est "搗く(tsuku)."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire