J'ai fini la lecture du roman "Le Voyageur" (en japonais) de Natsume Sōseki. À vrai dire, je pensais que je l'vais lu à mes 16 ou 17 ans. Mais, en le lisant en français, je n'ai pas pu tellement me souvenir de son intrigue. Alors je me suis rendue compte que je n'avais pas lu "Le Voyageur".
Dans le deuxième chapitre, sa mère et le couple de son frère viennent à Osaka. Jiro et eux se rejoignent, et ils voyagent dans la préfecture de Wakayama. Pendant ce voyage, son frère demande à Jiro de loger une nuit avec sa femme Nao. Il se méfie de la relation entre Jiro et elle depuis longtemps. En outre, il lui avoue qu'il ne peut pas comprendre le tempérament de Nao. Il lui pose une question philosophique: "Tu peux compredre le cœur d'autrui ?" Comme son frère est professeur d'université et très intelligent, cette question essentielle est omniprésente pour lui ?
Jiro refuse sa proposition, et pourtant, son frère convainc Jiro. Jiro et Nao sortent emsemble, le temps devient mauvais. Il fait de l'orage, ils sont forcés de loger dans une auberge. Une coupure de courant arrive. Jiro prend conscience de la féminité de sa belle sœur, mais il conserve une attitude indifférente comme un devoir, il lui demande si elle aime son frère et de montrer un comportement doux auprès de son frère. Au fur et à mesure que le vent et la pluie sont forts, Nao aussi exprime intensément ses sentiments. Cette description admirable me plaît.
Ici, elle lui répond qu'elle a comme une escarre à l'âme. À cette époque, la majorité des femmes mariées ne travaillent pas dehors. En particulier, les femmes mariées avec le fils aîné doivent habiter chez les parents de leur mari, elles sont traitées souvent comme des servantes. Ma grand-mère aussi, elle m'a raconté de telles anecdotes dures. De nos jours, les jeunes femmes ne veulent pas habiter chez les parents de leur futur mari, si une jeune homme propose à sa petite amie d'habiter chez ses parents après le mariage, cela sera une cause de rupture. Le temps a changé. De plus, la carrière scolaire des femmes est plus haute qu'autrefois, elles peuvent facilement obtenir un travail. Mais la position des femmes est encore faible au Japon. De nombreuses femmes qui sont intérimaires sont licenciées à cause de l'épidémie. Elles deviennent encore plus pauvres, cela les accule. Ces derniers mois, le nombre de suicides de telles femmes augmente. On dit que le nombre de suicide dépasse celui de morts liés au coronavirus au Japon. Je pense que cette spirale négative va continuer pendant plusieurs années, et que cette situation actuelle n'est qu'un prologue.
Dans le troisième chapitre, bien que Jiro aie promis à son frère de lui rapporter le fait de cette nuit que Nao et lui ont passé dans l'auberge, il veut rester ambigu. Et alors, son frère sermone Jiro et lui dit qu'il n'est pas honnête. Après ce fait, Jiro décide d'être autonome, et il déménage dans une pension pour éviter une collision avec son frère.
Dans le dernier chapitre, après son déménagement, il ne retourne pas tellement chez ses parents. Un jour, son père lui téléphone, il l'invite à passer à la maison. Jiro voit les membres de sa famille, et il leur demande comment est l'humeur de son frère. Il se cloître souvent dans sa chambre, ses parents souhaitent que son frère voyage quelque part pour changer d'air. Jiro se demande s'il y a quelqu'un qui emmène son frère. Une idée lui vient à l'esprit, et puis Jiro et son ami rendent visite à Monsieur H qui était un camarade de son frère à l'université pour le solliciter de voyager quelque part avec son frère. Monsieur H réussit à convaincre le frère de Jiro à sa proposition de voyage. Jiro lui demande de rapporter le comportement et les paroles de son frère pendant ce voyage pour ses parents qui s'inquiètent pour lui. D'abord Monsieur H refuse, mais il finit par accepter à contrecœur.
Peu de temps après, une lettre épaisse de Monsieur H lui est envoyée. Jiro la lit soigneusement. Quelques conversations entre Monsieur H et son frère sont notamment comme un dialogue zen. Parce que l'apparence de Monsieur H m'évoque le moine Bodhidharma ? La fin du roman est la fin de cette lettre. Les problèmes psychologiques de son frère ne sont pas complètement élucidés. Cela fait allusion à la vie qui n'est jamais élucidée. Je pense toujours que l'équiliblre entre les paysages naturels et le mental est exquise dans les romans de Natsume Sōseki. Des phrases que cet auteur a écrites en japonais sont vraiment fascinantes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire