La semaine dernière, j'ai vu une amie après le cours de français. Je n'ai pas pu la voir l'année dernière à cause du covid-19. Les Jeux olympiques commencent, on imagine que le nombre de nouveau cas va augmenter. Car l'immunité collective n'est pas encore faite. La contamination du variant delta est forte. Malgré l'état d'urgence, des jeunes sortent dehors, le peuple japonais perd patience. Cette amie et moi avons bavardé sur beaucoup de choses, évidemment en portant le masque. Elle m'a dit qu'elle avait vu le film "Trois souvenirs de ma jeunesse" d'Arnaud Desplechin, mais ce n'était pas tellement bien. Elle préférait "La Vie des morts" et "La Sentinelle" à ce film. Lorsque "Trois souvenirs de ma jeunesse" était passé au cinéma, une amie cinéphile me l'a recommandé. Néanmoins, je ne l'ai pas vu. Parce que j'ai vu son film précédent "Jimmy P", il m'a semblé que son style de film avait changé. Elle m'a demandé si je connaissais le site "French film festival". Comme je ne le connaissais pas, je lui ai demandé ce que c'était. Selon son explication, on peut voir des films français gratuitement jusqu'au 17 juin.
La semaine suivante, j'ai vu l'animation "Les hirondelles de Kaboul" sur ce site. En 2019, ce film a été passé au festival de film français à Yokohama. Il adapte le roman "Les hirondelles de Kaboul" de Yasmina Khadra. Son thème est plus lourd que le covid-19. Présentons brièvement cette intrigue. Un homme, Atiq est un gardien de prison pour les femmes, il surveille des prisonnières chaque jour. Sa femme attrape un cancer.
Un autre jeune couple, ils viennent de sortir de l'Université de Kaboul. L'Afghanistan est envahi par les talibans. Le mari Mohsen va à l'université qui a été ruiné à cause du bombardement. Là-bas, il tombe sur son professeur. Ce professeur lui propose de devenir instituteur à l'école clandestine pour enseigner la liberté. Ensuite il lui demande si sa femme Zunaira va bien. Mohsen lui répond qu'elle peint moins qu'avant. Ce professeur lui propose qu'elle aussi enseigne l'art à cette école. La maladie de la femme du gardien de prison s'aggrave de plus en plus et devient instoutenable. Atiq l'emmène à l'hôpital. Le médecin lui demande si elle veut être hospitalisée ou rester à la maison avec la morphine.
Un jour, Mohsen et Zunaira sortent ensemble. Un soldat taliban arrête Zunaira à cause de ses chaussures blanches. Et alors elle est debout, à pieds nus, ce soldat ordonne à Mohsen d'aller tout de suite à la mosquée pour la prière. Depuis cet événement elle ne parle plus. Mohsen lui demande pourquoi elle ne parle plus, il la tient, elle le pousse. Malheureusement, la tête de Mohsen tombe sur le coin d'une table. Il meurt. Zunaira est envoyée dans la prison où Atiq travaille. Atiq voit par hasard Zunaira qui ne porte pas la burqa. À l'instant, sa beauté captive Atiq, il est pétrifié. Il retourne à la maison, il raconte à sa femme cette chose. Il ne dit pas sa beauté. Mais elle se rend compte qu'Atiq est attiré par cette prisonnière. Sa femme était infirmière autrefois. Lorsqu'Atiq était soldat, sa femme l'a soigné. Comme Atiq n'est pas ingrat, il s'est marié avec elle, il a l'intention de la soutenir jusqu'à sa mort.
Quelques jours s'écoulent. La date de l'exécution de Zunaira est décidée. Atiq le dit à sa femme. Elle lui propose de mourir à la place de Zunaira. Car le cœur d'Atiq était apathique, il change un peu après qu'il a vu Zunaira. Sa femme souhaite qu'Atiq et Zunaira fuient quelque part. Ce couple accomplit ce projet. Dans un stade de football, l'exécution publique a lieu. La femme d'Atiq est exécutée par arme à feu. Le chef d'Atiq trouve bizarre. Il enlève la burqa de cette prisonnière. Elle n'est pas Zunaira. Ce chef tire un coup de feu contre Atiq. Il meurt. Zunaira rend visite au professeur de l'université de Kaboul. Des hirondelles volent comme d'habitude dans le ciel. Je pense qu'elle vivra, en portant un fardeau de la mort du couple Atiq. Elle jure inébranlablement de devenir une institutrice clandestine pour enseigner la liberté. Quelle histoire triste !! J'ai failli verser des larmes.