Dès que j'ai vu le titre d'un article sur Internet, qu'est-ce que c'est "Fast movie" ? Selon l'explication de l'article, "Fast movie" est que quelqu'un a résumé un film, et il présente l'intrigue du film pendant environ dix minutes, en montrant quelques scènes du film. Alors, il le poste sur Youtube. Au Japon, trois jeunes ont été arrêtés à cause de l'activité de "Fast movie". Je crois que c'est une zone grise. Est-ce que le nombre de scènes utilisées d'un film est le problème ? Ou bien, que la fin et l'astuce d'un film est dévoilé ? Je ne sais pas.
Il y a plusieurs mois, j'ai vu un article sur les gens qui voient un film en avance rapide. J'ai su dans cet article qu'on pouvait voir un film en avance rapide sur Netflix. L'auteur de cet article nous interroge si cet acte insulte le réalisateur. Puis il suppose trois raisons à l'existence de "Fast movie".
1) Le nombre de films est actuellement trop nombreux.
2) Des gens qui demandent des performances de coûts pour les films augmentent.
3) Des films qui expliquent toutes les choses avec les paroles augmentent.
Non seulement "Fast food" ou "Fast fashion", mais aussi des gens veulent "Fast movie". Cela m'étonne. Est-ce que certains gens préfèrent bavarder des thèmes à la mode avec des amis sur les réseaux sociaux ? Pour cela, c'est nécessaire de comprendre le contenu d'un film par "Fast movie" ou de voir un film en avance rapide ? Je penche la tête. De tels gens estiment que goûter un film est pénible et que le film s'inscrit dans une consommation. Les gens qui demandent "Fast movie" n'aiment pas tellement le cinéma. La présentation de l'opéra ou le kabuki est la longue durée, l'art classique n'est pas populaire pour eux. La perte de temps est inutile, ils veulent efficientiser "voir un film". Cela dépend des gens.
Quant à moi, lorsque je vois un film particulièrement long, il me semble me jeter dans un film. De temps en temps, ce n'est pas facile. Par exemple, le documentaire "Shoah" de Claude Lanzman (503 minutes) ou "À l'ouest des rails" de Wang Bing (551 minutes), comme leur sujet est trop dur, mon cerveau faillit fondre, tous mes nerfs sont épuisés. On dit que c'est une ascèse dans une certaine mesure. Cette expérience est indiciblement précieuse.
Comme le film est le septième art, en voyant un film, on reçoit le climat, la culture, la musique, la religion, l'histoire, des affaires et des problèmes sociaux etc. d'un ou plusieurs pays. La quantité des informations est remarquable. Certains films demandent clairement la capacité des spectateurs. Cela me dégoûte parfois. Néanmoins, par exemple, je vois un paysage d'une scène et réfléchis au paysage psychologique d'un protagoniste, à la situation du protagoniste, au déploiement de l'histoire etc. Une autre scène où un protagoniste marche dans un long couloir, je me demande si ce couloir est une figure rhétorique de quelque chose d'important. C'est le genre de loufoque. Comme si je me défonçais pendant la projection d'un film, je vois le film comme ça.
L'art ne converge pas sur une réponse. Je pense que l'art est similaire à la vie. La vie aussi n'a pas une réponse. Alors on partage des impressions d'un film avec quelqu'un, on lit des livres et des articles que des critiques et des chercheurs ont écrits sur une œuvre. On sait que leur point de vue est différent du sien. Mais, il n'y a pas de règle. Est-ce que ce n'est pas mieux de voir des œuvres d'art malgré cela ?
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