vendredi 13 août 2021

Ròm

Il fait chaud. En portant le masque, encore plus chaud. La semaine dernière, je suis allée au cinéma pour voir un film vietnamien. Le titre est "Ròm". Au printemps, j'ai vu le film vietnamien "Song Lang" sur DVD. C'était mieux que je ne le pensais. Le contenu du film est comme "Adieu ma concubine" de Chen Kaige + "Happy Together" de Wong Kar-wai. Son lang est un instrument traditionnel. Le timbre de Son lang est tendre.

Comme d'habitude, je veux découvrir des films étrangers. La bande annonce de "Ròm" m'a tenté. Le contenu décrit une partie de l'ombre du Viêt Nam que les touristes ne connaissent pas.

Présentons brièvement le synopsys du film. Le protagoniste Ròm est un enfant de la rue. Comment il gagne de l'argent ? Il prévoit parfois le chiffre de la loterie illégale pour ses clients. Ceux-ci confient un pari à Ròm. Si certaines gens n'ont pas l'argent pour parier, ils engagent leur maison et empruntent l'argent. Ròm court chez un parieur pour transmettre les chiffres de ses clients et lui passe leur argent. Je ne savais pas cette loterie illégale, à haut risque et à haut rendement. La loterie nationale existe. Le bookmaker de la loterie illégale n'est jamais décélé. Il y a une scène où la sécurité publique contrôle la loterie illégale, ce n'est que feinte. On peut facilement imaginer que la mafia de bookmaker et des politiciens ou le gouvernement s'associent. Dans le film "Saudade" de Tomita Katsuya, une parole est comme un proverbe: "Le politicien est le premier gangster !" Je trouve que c'est vrai. Je dévie de l'intrigue du film.

Un jour, Ròm et son rival Fook se bagarrent afin d'acquérir une cliente, une vieille dame. Ròm finit par l'acquérir. Comme elle n'a pas d'argent, elle hypothèque son appartement. Mais son résultat de la loterie illégale est perdu, elle se suicide par pendaison. Et après Ròm sombre dans la dépression. Une employée d'un parieur lui remonte le moral. Elle lui dit qu'un tel suicide, ça arrive souvent. Cette femme le questionne sur son environnement familial. Lorsqu'il était petit, sa famille a été explusée pour le développement urbain. Ses parents lui ont ordonné d'attendre devant un mur pendant quelques minutes. Mais dès lors ils n'apparaissent jamais. De temps en temps, il graffite la figure de ses parents, griffonne un message sur ce mur. Sa circonstance est cruelle. La femme qui lui ai remonté le moral a aussi un gros problème. Son enfant est hospitalisé à cause du cancer. Les soucis d'argent la tourmente toujours.

Un autre jour, le chiffre que Ròm a deviné sort. Ròm est révéré par ses clients. Ròm économise pour chercher ses parents, il a l'intention de le demander au détective privé. Et pourtant, son épargne n'est pas suffisante. Peu après, un jeune homme, usurier propose à Ròm de mettre le feu à un appartement où ses clients habitent. Cette rémunération l'égare. En hésitant, Ròm met le feu à cet appartement. Il trahit ses clients. Lui aussi, il est trahi par cette femme de parieur. Toutefois, la vie de Ròm et des autres continue.

Le sujet traité m'a plu. Il m'a semblé que la scène finale traîne en longueur. C'était un peu dommage. En outre, des scènes sont coupées par la censure. Je veux savoir le contenu des scènes. C'est peut-être que le cœur de l'ombre du Viêt Nam est intouchable. Si ces scènes sont ajoutées au film, il sera probablement encore mieux. Le parti communiste régne sur le Vietnam, c'est difficile. 

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