Ces dernières semaines, je cherchais un bureau et une chaise sur Internet, je suis allée à plusieurs magasins de meubles. Mon professeur m’a recommandé IKEA. D'abord j'ai vu un bureau pour les enfants. Un tel bureau est muni de tiroirs, ça coûte cher. Pour ma part, la table simple est favorable. Et alors, j'ai cherché de nouveau des tables qui ont des pieds réglables, il y avait deux tables simples chez IKEA et NITORI qui est comme IKEA en version japonaise. Les pieds réglables de celle d'IKEA permettent une hauteur à partir de 60 cm jusqu'à 90 cm, quant à l'autre table de NITORI, une hauteur à partir de 56 cm jusqu'à 84 cm. Ma hauteur appropriée de table est 63 ou 64 cm, dans le cas où j'utilise l'ordinateur, cette hauteur est 60 cm. Alors, j'ai acheté une table de NITORI. Aussi une chaise qui peut changer sa hauteur de siège. Pour ma presbytie, j’ai acheté une lampe de bureau (LED). Lors de la lecture, c’est très clair. J’aurai du l'acheter bien avant.
Après que je suis allée chez un orthopédiste, je ne suis pas allée au cinéma. Mais, il y a deux semaines, le festival du film de l'Asie centrale a eu lieu dans une salle de cinéma. J’ai pu voir deux films "The Night of the Yellow Bulle" de Murad Aliev et "The Orphanage" de Shahrbanoo Sadat.
Le film turkmène "The Night of the Yellow Bulle" a été filmé en 1996, mais il a été interdit au Turkménistan. Comme je ne savais pas quand ce pays est devenu indépendant, je l'ai cherché sur Internet. Une chose m'a étonnée, c'est que ce pays proclame la neutralité permanente. Il est loin de l'image de la Suisse. Le film "The Night of Yellow Bull" a été filmé en 1996 après l'indépendance du Turkménistan en 1991. Une question subsiste chez moi. Malgré la neutralité permanente et son indépendance, pourquoi ce film a-t-il été interdit ?
Présentons le synopsis, en 1948 le protagoniste Serdar est écolier, et il habite avec sa mère et ses deux frères. Son père a disparu sur le champ de bataille. Son oncle annonce aux habitants que comme le mouvement des animaux et des insectes est bizarre, il vaut mieux sortir de la ville, et puis il est arrêté par les autorités soviétiques dont le slogan est que "la science apporte le bonheur." La superstition et la religion sont inacceptables. Dans l'école primaire de Sedar, les élèves sont de races variées; des Russes, des Juifs, des Turkmènes, des Ouzbeks, des Tartares etc. Un élève russe dans la classe de Sedar a tendance à commander. Un jour, en jouant au dotâr qui est un instrument traditionnel comme le luth, le grand-père de Sedar chante une chanson traditionnelle folklorique dans le jardin. Par hasard, un personnel des autorités soviétiques passe devant la maison de Sedar, il écoute ses paroles, et il le considére comme une molécule agitée. Et après il subit un interrogatoire sévère. Quelques jours plus tard, un séisme puissant survient. Sedar survit, malheureusement sa mère et ses frères meurent. Certaines gens cherchent et volent des objets précieux dans les combles. C'est la pagaille. Le gouvernement annonce un faux nombre de morts. La situation de chaos écrase Sedar. Pourtant, son grand père est libéré, il vient chercher Sedar. Les deux sont ravis de se revoir. C'est fini.
Le charmant visage de Sedar m'a détendu. Dans le film, des événements quotidiens sous le régime de Staline sont bien décrits. Je me demande s'il ne faut pas encore les mentionner comme la loi coutumière après l'indépendance du Turkménistan. Même si le Turkménistan est un pays de la neutralité permanente, il ne peut pas ignorer la Russie dans les relations diplomatiques, il est contraint de dépendre de la Russie dans l'économie. Ainsi, je suppose que ce film a été interdit en 1996. Le Turkménistan a jugé que cette mesure était plus salutaire et adéquate. Comme ce film est très rare, j'étais contente.
Ensuite, le deuxième film, c'est "The Orphanage". À propos de son synopsis, un garçon Quodrat aime voir des films boliwoodiens en 1989 à Kaboul. Il est un enfant de la rue, il gagne sa vie comme vendeur à la sauvette de billets de cinéma et de porte-clés etc. La police l'arrête malencontreusement, Quodrat est envoyé à un orphelinat. Il n'est jamais allé à l'école. Le directeur de l'orphelinat estime que Quodrat ne sait pas tellement écrire et lire. Alors, Quodrat va à l’école. Il a le coup de foudre pour une fille dans sa classe. Il songe qu'il chante sur l'amour avec cette fille comme le héros d’un film bollywoodien. Il se fait des amis et participe à un camp d'entraînement à Moscou. Lors de ce camp, la communication avec des enfants russes et la technologie pour jouer aux échecs avec un ordinateur sont une expérience inédite pour Quodrat. Il s’habitue petit à petit à la vie scolaire. Un jour, son meilleur ami meurt à cause de l’explosion des balles que Quodrat et ses amis ont ramassés près d'un char, à flanc de colline. Il faisait des porte-clés de ces balles. Cet incident attriste Quodrat. Encore dans son songe, en montant dans un side-car, son meilleur ami et lui chantent joyeusement sur leur amitié. Peu de temps après, la dislocation de l'URSS arrive. Une organisation militaire de fondamentalisme islamique vient à l'orphelinat pour dominer. Un instituteur que Quodrat apprécie fait entrer tous les élèves dans l'établissement. Mais, il est abattu. Quodrat combat bravement des soldats comme le Kung-Fu. Ces soldats sont assommés l'un après l'autre. Cette équipe armée de fondamentalisme islamique recule et fuit. Puis, le mot "The End" apparaît brusquement sur l'écran.
La scène finale était amusante, probablement, c'est aussi un songe de Quodrat. Il y a toujours un décalage entre la réalité et le rêve. Tout le monde est un héros ou une héroïne dans sa propre vie, il est difficile de prendre l'initiative de la vie. Le pays et l'époque où on est né sont inchangeables, c'est le destin inéluctable. Des songes heureux de Quodrat s'épanouissent pour détourner les yeux de la réalité. Je pense que c'est un moyen de vivre. Ce qui m'a intéressé, c'est une scène où Quodrat et ses amis bavardent sur des repas à la cantine après la dislocation de l'URSS, la qualité des repas est devenu mauvaise. C'est à dire, est-ce que l'état soviétique est mieux que l'état de fondamentalisme islamique sur le plan éducatif en Afghanistan ? Cette question reste pour moi. De toute façon, j'ai pu voir ce film, c'était bien. Je remercie les organisateurs de ce festival du film de l'Asie centrale et les traducteurs de sous-titres en japonais.
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