vendredi 13 janvier 2023

L'effort infructueux

Je me demande parfois si écrire en français l'article est un effort infructueux. J'utilise ce blog comme un cahier, je note ce que j'ai pensé ou ce qui surgit dans ma mémoire et la vie quotidienne.

Mon prof actuel me donne un cours de français depuis 2016. Ce fait longtemps. En corrigeant mes rédactions, je peux connaître beaucoup d'expression et mots appropriés au contexte de l'article pendant ce cours. Pourtant, je les oublie tout de suite. Il faut pratiquer, je n'ai pas tellement d'occasion de l'utiliser, alors j'écris comme ça en français. Même maintenant, en déplorant, j'écris en français cet article.

Lors du cours dernier, mon prof corrigeait l'article "Un sociopathe", il m'a demandé si je connaissais l'adjectif "acariâtre". Ma réponse était "Non". Après être retournée chez moi, j'ai consulté le dictionnaire. Le mot "acariâtre" était souligné avec stylo fluorescent. Avec un soupir, je me suis dite: "Ah, j'ai oublié ça !" Mais, avec ma mauvaise habitude, j'ai cherché l'étymologie de "acariâtre" sur Internet. Selon l'explication d'un site, l'évêque de Noyon Saint Achaire guérit des fous. C'est une tradition religieuse dans un sens. Ce mot "acariâtre" dérive du nom de l'évêque, cela m'a surprise. Mais "guillotine", "savarin" et "daguerrotype" aussi dérivent d'un nom. Bien que le caractère de Saint Achaire ne soit jamais "acariâtre", ce mot exprime la nature d'une personne qui se met facilement en colère. C'est ironique et paradoxal. Une telle anecdote linguistique a suscité ma curiosité. Comme un mot est lié à une ou plusieurs histoires, à la topographie, au climat, à l'idée et à la culture. Même si je ne peux pas tellement mémoriser le sens d'un mot français, ça ne me dérange pas. Lorsque je rencontre encore une fois ce mot, je le consulterai de nouveau sur le dictionnaire et me dirai: "Ah, j'ai oublié ça !"

À vrai dire, comme je suis allée au cinéma pour voir deux films dans le festival du film de l'Asie centrale, je veux brièvement les présenter. J'ai trop écrit sur "acariâtre". Le premier film est "Le Descendant du léopard blanc" de Tolomouch Okeev, ce film a été tourné en 1985, ce film est classifié soviétique. Au début du film, la tribu du léopard blanc ne peut pas obtenir des gibiers suffisants, et puis deux membres de cette tribu vont à un village voisin pour supplier le chef du village de leur donner de l'alimentation et des chevaux. Leur parcours est dur, ces deux sont ensevelis sous une avaranche. En voyant cette scène dynamique, je me suis demandée si elle était artificielle ou réelle. Lorsqu'ils vont remercier le chef, l'été prochain et offrir un cadeau de beaucoup de gibiers, la cérémonie de mariage de la sœur du chef et un marchand riche tajik a lieu, ce spectacle m'a intéressé comme celle des films d'Emir Kusturica.

Quant au deuxième film "La Biographie d'un jeune accordéoniste" de Narymbetov Satybaldy, l'époque du tumulte après la Seconde guerre mondiale dans un petit village du Kazakhstan est décrite à travers le protagoniste Esken, jeune garçon. Dans le film, il y a deux prisonniers japonais de guerre, des russes, des juifs, et des Kazakhstanais. Je ne peux pas complètement connaître les événements politiques et historiques, leur relation dans le film m'a suggéré vaguement plusieurs contextes politiques. Et pourtant, je pense que la position de leur race est neutre, c'est probablement une intention du réalisateur. Le point de vue du protagoniste Esken est pastorale. Je pense que c'est dommage que la performance musicale d'accordéon ne soit pas beaucoup présente dans le film.

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