samedi 7 janvier 2023

Neuvième année

Cette année déjà commence. L'année dernière était une amertume. La lecture du Monde diplomatique n'avance pas encore. J'ai décidé de continuer à le lire lentement. Pour l'instant, je ne fais pas des heures supplémentaires, mais le temps me manque toujours. Je n'ai pas tellement pu voir des films, c'est seulement 41 films. La fatigue a émoussé un peu mon désir de voir des films.

Je me suis rendue compte que j'étais allée au musée une fois en 2022, c'était une exposition de Vincent Van Gogh de la collection du musée Kröller-Müller. Alors, à la fin de décembre, je suis allée à Toyota pour une exposition de Gerhard Richter. Avant que j'aille au musée, j'ai vu le film "L'Œuvre sans auteur" de Florian Henckel von Donnersmarck.

Dans ce film, le protagoniste Kurt est Gerhard Richter, une partie de sa vie est décrite. Lors de son enfance, sa sœur était un peu malade mentale à cause de sa sensibilité affûtée. Elle est admise dans l'asile psychiatrique sous la Seconde Guerre mondiale. Finalement, elle est envoyée dans un camp de concentration nazi, et puis elle est tuée en raison de l'opération de l'eugénisme. Pour Kurt, ce fait est un traumatisme. Ce diagnostic d'un médecin détermine la vie de la sœur de Kurt. 

Environ dix ans s'écoulent, Kurt apprend la peinture dans l'École des beaux-arts de Dresde, il rencontre une étudiante Ellie. Ils tombent amoureux. Le père d'Ellie est le médecin nazi susmentionné, mais ce secret n'est pas révélé pour ce couple jusqu'à la fin du film. A cette époque, l'Allemagne de l'Est préconise le réalisme socialiste, l'art contemporain est réfuté. Cependant, lors d'un voyage en Allemagne de l'Ouest, l'expressionnisme abstrait le touche. Après Kurt et Ellie y émigrent. Il est chanceux, il réussit l'examen pour entrer dans l'académie publique des beaux-arts de Düsseldorf. Ellie et lui se marient. En faisant un petit boulot, il peint chaque jour dans son atelier attribué, ce sont des balbutiements pour établir sa propre originalité et style. Enfin, Kurt retourne à ses racines, il essaie de reproduire soigneusement avec un pinceau une photo de sa tante et lui sur la toile, ensuite il fait exprès de l'estomper. A cet instant, il trouve la technique de la photo-peinture. Son nom est ultérieurement connu dans le monde de l'art. J'ai découvert le processus de la photo-peinture grâce à ce film. J'ai déjà vu ce tableau "Tante Marianne" dans le cadre de l'exposition de la collection de la fondation Yageo, au musée municipal en 2014. 

Ce que j'ai connu pour la première fois le nom de cet artiste Gerhard Richter, avec l'album de Sonic Youth "Daydream nation". La flamme vacillante d'une bougie dans la pénombre d'une chambre est peinte. Il m'a semblé qu'elle reflétait la musique de Sonic Youth. Elle exprime une chose éphémère et inquiète. Je ne sais pas si le tableau de cette couverture était une commande de Sonic Youth. Plusieurs années plus tard, j'ai vu ses œuvres de photo-peinture dans un magazine de l'art. Comment Gerhard Richter les a peintes ? Presque tous les artistes cherchent leur propre originalité. Établir l'originalité est difficile, ils sont submergés par des sentiments d'échec. Lorsque j'ai vu les tableaux "Tante Marianne", "Portrait Liz Kertelge" et "Mao", le flou artistique avec le pinceau de Gerhard Richter m'a interrogé si la photo était vraiment bien représentée. Est-ce qu'on la surestime ? Il m'a apparu que l'efficacité du flou était l'ambiguïté de quelques souvenirs qu'une photo accompagne. Notre mémoire est fragile, n'est-ce pas ?

Cette fois, on dit que "Birkenau" de peinture abstraite est le plus important dans l'exposition. Pour ma part, ce qui m'a plu le plus, c'était "8 Panneaux en verre" de l'installation, car bien que huit panneaux soient simplement pendus à deux tringles en acier, leur base soit fixé dans deux autres triangles, je pense qu'il y a un sens et une valeur quand on est debout devant eux.

J'ai été debout devant ces panneaux, j'ai pu me mirer dans le premier panneau. Quand je regardais distraitement mon apparence, un couple passait derrière ces huit panneaux. À ce mement-là, une affaire m'a semblé étrange, c'était que la silhouette en noir de ce couple bougeait, ce contour était flou. Je me suis demandée pourquoi cette silhouette n'avait pas de couleur et était trop flou. Est-ce que ma vision était trouble ? Alors quelques minutes plus tard, comme un jeune homme passait derrière eux, je l'ai regardé, concentrée à travers eux. C'était le même résultat que précédent. La silhouette que j'ai vue était comme un fantôme, c'était un effet des panneaux de verre spécial ? Je me suis déplacée, j'ai regardé cette œuvre de côté avec attention. L'angle de la disposition des huit panneaux était respectivement différente. Son arrangement provoque ce truc inédit ? Je n'ai pas pu le clarifier. L'acte de voir dépend toujours de l'écheveau de la notion fixe, de l'histoire, et de la coutume etc. Quelle image surgit de cette acte ? L'exposition m'a posé une telle question.

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