samedi 4 février 2023

Les Dames du bois de Boulogne

Il y a deux semaines, je suis allée au cinéma après le cours de français. J'ai vu le film "Les Dames du bois de Boulogne" dans le cadre de la rétrospective Jean Cocteau. Mais ce film est tourné par Robert Bresson, je me suis demandée pourquoi. Le dialogue est écrit par Jean Cocteau. Lors de l'introduction du film, on apprend qu'il est basé sur "Jacques le fataliste et son maître" de Denis Diderot. Cela m'a étonné.


L'intrigue du film est très simple, le thème est la vengeance d'une femme, Hélène auprès d'un homme, Jean qu'elle aime. D'abord, elle propose à Jean de le quitter pour essayer de vérifier son amour de Jean. Mais il accepte facilement. Et puis, Hélène envisage un projet. Elle voit la mère d'une connaissance qui tombe dans la misère. Elle lui demande que sa fille Agnès séduise Jean, si Agnès le fait, Hélène lui promet de fournir un appartement et de la soutenir économiquement. Cette mère lui dit qu'elle veut convaincre sa fille Agnès à tout prix. Comme Agnès est actuellement danseuse, presque prostituée, elle obéit à la demande de sa mère. Pour quelles raisons Agnès et sa mère mènent-elles une vie misérable ? Dans ce film, cette raison n'est pas du tout expliquée.

Alors, Hélène fait se rencontrer Jean et Agnès. Il confie à Hélène qu'il veut se marier avec Agnès. Mais Agnès aussi l'aime petit à petit. Mais, cette séduction est un travail important dans un sens. Hélène pense que Jean est attrapé dans ce piège. Mais Agnès ne veut plus voir Jean. Il renonce au mariage, Hélène lui avoue que c'est seulement Jean avec qui elle veut se marier. Mais, il refuse. En revanche, Agnès essaie d'expliquer sa situation, elle ne peut pas le faire. 

Et puis, Hélène accélère la flamme de représailles. Elle continue de cacher le secret d'Agnès et fait se marier Agnès et Jean. Lors de leur cérémonie de mariage, ce couple a l'air heureux. Le regard d'Hélène est froid. Elle lui glisse à l'oreille: "Agnès était danseuse. Vos amis étaient ses clients." Jean pâlit. Il lui demande pourquoi elle ne lui avait pas dit avant. Alors, Agnès s'évanouit et faillit mourir. Cependant, Jean se précipite dans sa chambre. Il l'encourage et lui jure qu'il décide de vivre avec elle et de lutter le préjugé social. C'est la fin.

Cela m'a ahuri. Le contenu était un mélodrame. Seulement quatre protagonistes déroulent l'histoire. Il m'a apparu que la mise en scène était raffinée. La performance de Maria Casarès est impressionnante. La dignité émane de son regard et comportement, et puis, cela reflète sa vengeance. Je pense que cette performance est très différente de celle du film "Les Enfants du paradis". Quant au dialogue de Jean Cocteau, je n'ai pas tellement pu le savourer. En entendant les paroles et voyant la scène, je lis des sous-titres en japonais. Ma concentration est limitée. Tout à l'heure, j'ai cherché ces dialogues sur Internet, je n'ai pas pu les trouver. C'est dommage.

Ce qui m'intéresse le plus, bien qu'il y ait la disparité sociale entre Jean et Agnès, c'est que Jean se détermine à s'en affranchir. Je me demande pourquoi il revient vers Agnès. Je veux savoir comment il a changé d'avis, quel est processus psychologique qui a conduit Jean. Finalement, la prévision d'Hélène que l'amour de ce couple se déchire est trahie. Pourtant, si un tel amour existe véritablement, peut-être souhaite-t-elle le voir ? C'est l'impression que j'ai. 

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