samedi 11 mars 2023

Mes remerciements pour la remastérisation

Il y a deux semaines, je suis allée au cinéma pour la rétrospective Pierre Étaix. Auparavant, j'avais acheté une affiche "Les Vacances de monsieur Hulot" de Jacques Tati à ma vingtaine, elle est maintenant encore accrochée sur le mur dans ma chambre. Plus de vingt ans ont passé, cette affiche est fanée. Quelqu'un m'a enseigné que ce dessin de l'affiche avait été fait par Pierre Étaix. A cette époque, son nom de famille Étaix était impressionnant. Plusieurs années plus tard, lorsque j'ai vu "Pickpocket" de Robert Bresson, son nom est apparu comme un acteur sur l'écran. Je me suis demandée si Pierre Étaix était dessinateur. Et après, j'ai su qu'il aviat tourné des films grâce à Internet, mais je n'avais pas d'occasion de voir ses films. 

Cette fois, j'ai pu voir deux longs métrages "Tant qu'on à la santé", "Le soupirant" et deux courts métrages "En pleine forme", "Rupture". Ce qui m'a intéressé, c'est que Jean-Claude carrière a écrit le scénario de ces quatre films. Pour ma part, son image était le scénario de beaucoup de films de Luis Buñuel. Pourtant, en voyant ces quatre films, l'aspect cynique et l'atmosphère nonchalante se mélangent bien, j'ai ri quelquefois. Lors de la lecture de "N'espérez pas vous débarrasser des livres" d'Umberto Eco et de Jean-Claude Carrière, j'ai pensé que la conversation entre deux hommes aux lectures étendues et à la mémoire tenace était pleine d'amour des livres. Avant que le film "En pleine forme" commence, des phrases ont été diffusées: Pierre Étaix a dirigé la remastérisation de ces films après une bataille judiciaire sur le droit de la projection. Je note quelques impressions. 


1) "En pleine forme"
Un homme campe tout seul à la campagne. Un policier vient de l'avertir d'aller au campement. Cet homme est forcé de s'y déplacer. Ce campement est comme un camp d'extermination, c'est de l'humour noir. À l'entrée, un personnel lui donne un papier de l'adresse attribuée pour monter sa tente. Mais l'homme ne peut pas arriver à cet endroit. Quelques petits problèmes embarrassants l'attaquent. Ils sont drôles. En fin de compte, l'homme trouve son endroit. Mais il y a une flaque. Ce film décrit le proverbe "Un malheur n'arrive jamais seul" ! 

2) "Tant qu'on a la santé"
Ce film se compose de quatre histoires, "Insomnie", "Le cinématographe", "Tant qu'on a la santé", et "Nous n'irons plus au bois". La dernière histoire m'a fait plusieurs fois rire. Un couple dans la ville vient pique-niquer à la campagne, un fermier plante courageusement des poteaux avec un marteau et attache un fil de fer. Il m'a semblé qu'il voulait distinguer son terrain. Le fermier n'a pas de dialogue. Un chasseur maladroit aussi visite la campagne. Bien que le fermier plante des poteaux, ce couple et ce chasseur dérangent son travail. La scène où ils font tomber les poteaux comme l'effet domino m'a invité à rire avec un soupir. Principalement ces quatre histoires m'ont évoqué des films de Keaton et Chaplin.

3) "Rupture"
Ce court métrage est le premier ouvrage de Pierre Étaix, sa durée est seulement 12 minutes. J'ai cru qu'il ne fallait pas le déprécier. Le synopsis est simple. Un homme reçoit une lettre de sa petite amie et commence à l'ouvrir avec un sourire. Il y a une photo déchirée de cet homme dedans. Le contenu de cette lettre est son adieu. L'homme décide d'écrire une lettre d'adieu envers elle. Il prend un stylo plume et applique la pointe humectée de sa plume dans l'encre. Cependant, cette plume ne fonctionne pas. Il change de plume. Comme des troubles se succèdent, il ne parvient pas à aborder la lettre. Cette situation ridicule est inversement proportionnelle à son chagrin d'amour. Ce point m'a plu.

4) "Le soupirant"
Un homme se plonge dans l'étude de l'astronomie. Un jour, ses parents lui donnent l'ordre de se marier. Et alors, cet homme cherche sa future épouse, il drague une femme au centre de la ville. Ce résultat finit en dommage. Finalement, il est envoûté par une chanteuse vedette Stella à la télé, il essaie de la voir directement. Puis, il va au concert de Stella pour se glisser en intrus dans les coulisses du théâtre. Ce film est une comédie burlesque. Mais il est très raffiné. Quelques scènes m'ont rappelé celles du film "Parade" de Jacques Tati.

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