Je suis allée au cinéma le 1er juin. Le 1er mois est toujours un jour de film, le tarif est moins cher que les autres jours. Lorsque j'étais jeune, le tarif du jour de film était 1000 yen. Maintenant, il a augmenté 1300 ou 1400 yen. Le tarif régulier est 2000 yen. Je suppose qu'il augmentera encore plus.
Cette fois, j'ai choisi le film allemand "La Zone d'intérêt" de Jonathan Glazer. La bande annonce de "Bâtiment 5" m'a tenté, mais celle de "La Zone d'intérêt" m'a intéressé fortement. Ce film a été couronné du grand prix du festival de Cannes l'année dernière. En outre, A24 qui est une société indépendante américaine de production et distribution cinématographique a participé à ce film, ces choses m'ont poussé à le voir.
A propos du synopsis, une famille allemande habite à côté du camp de concentration d'Auschwitz. Le père de famille, Rudolf est le directeur du camp. Sa femme se satisfait de quelques vêtements de luxes et des parures chères que Rudolf a volés des détenus juifs. Malgré la seconde guerre mondiale, leur vie est riche.
Un jour, Rudolf est transféré pour un changement de personnel par son chef. Sa femme ne veut pas quitter Auschwitz, parce qu'elle ne veut pas abandonner sa belle maison qu'elle a fondée à son gré et sa vie. Alors, Rudolf va tout seul au lieu de transfert. Il travaille comme d'habitude. Quelques mois s'écoulent. Heureusement son chef estime la performance de Rudolf et décide de faire revenir Rudolf à Auschwitz. Il téléphone à sa femme afin de transmettre ce fait. Et après il descend un escalier. Tout à coup il a la nausée et vomit. Il regarde attentivement par un trou d'une porte. La scène change brutalement. Des tas de chaussures et vêtements, cheveux sont exposés dans le musée national Auschwitz-Birkenau. L'incinérateur de cadavres aussi est projeté sur l'écran. C'est la fin avec une musique discordante.
Après le film, en me souvenant de ce musée que j'ai visité à mes 29 ans, je suis retournée chez moi. Ce qui m'a surpris, bien que ce film ne soit pas approprié au film qu'on voit le weekend, c'est que beaucoup de spectateurs sont venus voir ce film. Personnellement, cela m'a rassurée. Le protagoniste Rudolf et sa femme ont existé en réalité. Le contenu du film est basé sur le roman "La zone d'intérêt", on ne sait pas combien le film a été dramatisé.
Une anecdote est incorporée dans le film, c'est qu'une fille polonaise pénètre dans le camp de concentration dans la nuit, elle creuse la terre où des détenus travaillent et enterre des pommes pour eux. Ensuite elle pose de nouveaux des pelles sur cet endroit. Même si cette fille le faisait pour souhaiter sauver leur vie, il est possible qu'il soit un vain espoir. Je ne sais pas si cet acte est vrai ou pas, j'imagine qu'il est peut être une vraie histoire comme dans le film "La liste de Schindler" ou "Sous la ville".
La scène finale des images du musée était très impressionnante. Car plusieurs employés passent l'aspirateur ou nettoient dans des salles de l'exposition. Ils travaillent comme ça pour mener la vie. Les spectateurs ne peuvent pas savoir concrètement ce qu'ils pensent. On peut se rendre compte que Rudolf et sa femme sont au fond les mêmes comme ces employés et nous. Ce film nous donne une occasion de prendre conscience de chaque zone d'intérêt. Dans un sens, j'estime que c'est méchant. Je suis contente que le film ait été couronné du grand prix dans le festival de Cannes 2023.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire