Avant l'hospitalisation de ma mère, j'ai acheté un billet de représentation de nō qui a eu lieu le 11 mai. Le plafond du théâtre de nō de Nagoya est en travaux pour la résistance aux tremblements de terre à partir d'avril. Alors, cette année il faut voir des représentations de nō dans d'autres régions. Ma mère est sortie de l'hôpital le 10 mai. Pour l'instant, je suis rassurée.
Ce jour là, je suis arrivée à Toyota une heure et demie avant la représentation. Franchement, comme il y a eu un corporel sur la ligne de tsurumai de métro en avril, j'ai pensé qu'il valait mieux arriver en avance.
Dans cette représentation, une pièce de kyōgen et une pièce de nō avaient eu lieu. D'abord, quant à la pièce "菊の花(kiku no hana= la fleur de chrysanthèmes)". Présentons l'intrigue, un maître appelle son serviteur, il est allé à Kyoto à l'insu du maître sans sa permission. Le maître lui demande de lui raconter ce qu'il a fait à Kyoto. Le serviteur commence à lui raconter son histoire à Kyoto. Le serviteur était joyeux, il a orné sa tête d'une fleur de chrysanthèmes. Une femme qui travaille dans la cour a vu ce serviteur. Elle lui adresse une poésie, le serviteur lui chante à l'improviste une poésie en retour. Alors, elle s'intéresse au serviteur et l'invite à un petit banquet. Après s'être assis dans le banquet, il attendait le repas. Pourtant beaucoup de repas ont passé devant lui. À vrai dire, c'était l'entrée où il attendait le repas, il s'est mis en colère, et il est parti, en emportant quelques chaussures de banquet. Et après la femme l'a suivi. Elle lui a reproché son vol. Finalement, il lui a rendu les chaussures. Son maître entend cette anecdote, elle le stupéfie. Il gronde son serviteur, c'est la fin.
Je pense que cette pièce ne fait pas rire les spectateurs. En apparence, ce serviteur est taquiné par la femme de ménage dans la cour, car il est campagnard. Ce point est de l'humour noir dans un sens. Le serviteur s'est vengé de cet affront. Je me demande si le thème de cette pièce est la dignité. Il s'agit de la morale dans la vie sociale. Dans la scène finale, son maître l'a grondé, sa véritable intention est probablement que même si on est taquiné par autrui, il ne faut pas voler les biens des autres. Cela accompagne l'actualité universelle. Bien que le serviteur et le maître jouent comiquement, il m'a semblé que ce sujet était très profond.
À propos, le chrysanthèmes est un mot saisonnier au Japon, et il signifie l'automne. Pourquoi cette pièce a été représentée au printemps ? C'est bizarre.
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