Depuis l'année dernière, je retourne chez ma mère chaque vendredi au soir ou l'après-midi du samedi. Après la mort de mon père, elle habite toute seule, elle n'a pas de bon interlocuteur. Et alors, ma mère me parle de beaucoup de choses. Après avoir fait la vaisselle, enlevé un petit nid de guêpes et passé l'aspirateur etc, je commence à lire un livre. Tout de suite, elle m'adresse la parole. Je ne peux pas me concentrer sur la lecture. Mon rythme est toujours perturbé.
Une nuit, lorsque nous dormions dans une chambre, elle gémissait vers minuit. Je me suis réveillée à cause de cela, j'ai cru qu'elle se sentait mal. Elle m'a dit: "Qu'est-ce que tu as dit ?" Moi, je n'ai rien dit. Simplement, elle a parlé en dormant. Le lendemain, je lui ai parlé de cet événement, elle m'a dit: "Je ne m'en souviens pas."
Un jour, ma mère m'a demandé quel est le nom d'une actrice japonaise qui avait une voix caractéristique. Comme je ne savais pas, je lui ai dit: "Tu pourrais me donner concrètement une autre particularité ? Par exemple, le nom du film ou du drame dans lequel cette actrice a joué." Elle m'a répondu que cette actrice jouait une bonne âgée. Je me suis rappellée deux actrices, et puis, je lui ai dit ses noms. Ma mère m'a répondu: "Non ! Je peux seulement me souvenir de sa figure. Mais, je ne peux pas bien l'expliquer." Quelques semaines se sont écoulées. Quand je nettoyais ma chambre, la figure et le nom de cette actrice japonaise ont soudainement surgi. Je me suis hâtée d'envoyer un message à ma mère. "L'actrice s'appelle Sengoku Noriko." Elle m'a répondu: "Oui, c'est ça !" Dès lors, ma mère fait exprès parfois un jeu de rôle, elle imite la voix de cette actrice dans le rôle d'une bonne âgée. En apportant une tasse de thé pour moi, elle me dit: "Mademoiselle, j'ai préparé un thé." Cela me fait rire.
Alors, quand j'appelle ma mère, je dit "Sengoku san". Il y a une distance psychologique. C'est bien. Car, nous nous disputons souvent. Je n'ose pas l'appeler "mam", je peux la traiter un peu comme une autre personne. Un dessinateur japonais affirme dans son livre que la piété filiale est un jeux de rôle dans un sens. Maintenant, je comprends que son opinion est raisonnable. On considère la piété filiale comme un jeu de rôle, on n'éprouve pas tellement de la honte. Au fur et à mesure que l'on vieillit, la situation familiale change. Par exemple, un membre de la famille est hospitalisé, se marie, ou déménage etc. Quant à moi, comme j'ai divorcé et n'ai pas d'enfant, je deviens ingrate. Dans la génération de ma mère, la culture de la honte est enracinée profondément au Japon. Le divorce est une honte. Elle ne me critique pas, elle me dit parfois que de nos jours, le divorce augmente. Est-ce que cette parole est une tendre sollicitude ? Je ne sais pas. Mon frère et sa famille habitent dans une autre région, pour l'instant, je vais voir ma mère chaque week-end. Si ma mère est encore hospitalisée, je déménagerais ma mère. On ne sait pas quand. Mais, il est possible que je meure plus vite que ma mère. C'est la véritable ingratitude.
Un jour, ma mère m'a demandé quel est le nom d'une actrice japonaise qui avait une voix caractéristique. Comme je ne savais pas, je lui ai dit: "Tu pourrais me donner concrètement une autre particularité ? Par exemple, le nom du film ou du drame dans lequel cette actrice a joué." Elle m'a répondu que cette actrice jouait une bonne âgée. Je me suis rappellée deux actrices, et puis, je lui ai dit ses noms. Ma mère m'a répondu: "Non ! Je peux seulement me souvenir de sa figure. Mais, je ne peux pas bien l'expliquer." Quelques semaines se sont écoulées. Quand je nettoyais ma chambre, la figure et le nom de cette actrice japonaise ont soudainement surgi. Je me suis hâtée d'envoyer un message à ma mère. "L'actrice s'appelle Sengoku Noriko." Elle m'a répondu: "Oui, c'est ça !" Dès lors, ma mère fait exprès parfois un jeu de rôle, elle imite la voix de cette actrice dans le rôle d'une bonne âgée. En apportant une tasse de thé pour moi, elle me dit: "Mademoiselle, j'ai préparé un thé." Cela me fait rire.
Alors, quand j'appelle ma mère, je dit "Sengoku san". Il y a une distance psychologique. C'est bien. Car, nous nous disputons souvent. Je n'ose pas l'appeler "mam", je peux la traiter un peu comme une autre personne. Un dessinateur japonais affirme dans son livre que la piété filiale est un jeux de rôle dans un sens. Maintenant, je comprends que son opinion est raisonnable. On considère la piété filiale comme un jeu de rôle, on n'éprouve pas tellement de la honte. Au fur et à mesure que l'on vieillit, la situation familiale change. Par exemple, un membre de la famille est hospitalisé, se marie, ou déménage etc. Quant à moi, comme j'ai divorcé et n'ai pas d'enfant, je deviens ingrate. Dans la génération de ma mère, la culture de la honte est enracinée profondément au Japon. Le divorce est une honte. Elle ne me critique pas, elle me dit parfois que de nos jours, le divorce augmente. Est-ce que cette parole est une tendre sollicitude ? Je ne sais pas. Mon frère et sa famille habitent dans une autre région, pour l'instant, je vais voir ma mère chaque week-end. Si ma mère est encore hospitalisée, je déménagerais ma mère. On ne sait pas quand. Mais, il est possible que je meure plus vite que ma mère. C'est la véritable ingratitude.
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