vendredi 28 février 2020

L'Incantation

Il y a deux semaines, après le cours de français, je suis allée au cinéma pour voir le film géorgien "L'Incantation" de Tenguiz Abouladzé. La trilogie du cinéaste est sorti au Japon en 2018. C'est "L'Incantation", "L'Arbre du désir" et "Le Repentir". Il y a plus de dix ans, j'ai vu "Le Repentir". L'époque de purge de Staline est décrite à travers une famille dans le film. J'ai su que Staline était avait été né en Géorgie grâce à ce film. Comme ce film était inoubliable, j'ai cherché ses autres films sur DVD, mais je n'ai pas pu les trouver. En 2018, bien que j'aie eu l'intention de voir les deux films "L'Incantation" et "L'Arbre du désir", je les ai ratés, parce que mon père est précipitamment décédé à cause d'un accident de la route.

Cette fois, le film "L'Incantation" a été passé au cinéma dans le cadre du festival de films géorgiens. C'était comme une aubaine. Je voulais voir des autres films géorgiens. Ce programme du festival ne m'a pas convenu. En particulier, le film documentaire "Le Sel de Svanétie" qui a été tourné par Mihail Kalatozov m'a tenté. Dans le film "On the Milky Road" d'Emir Kusturica, il y a une scène où l'héroïne Monica Bellucci voit le film "Quand passent les cigognes" de Mihail Kalatozov dans un camp de réfugiés. Le rôle de l'héroïne de "Quand passent les cigognes" se synchronise avec celui de Monica Bellucci. Le choix d'Emir Kusturica est bon. Je veux à tout prix vous les recommander. Il faut revenir au sujet.



À vrai dire, je n'ai pas lu le synopsis du film avant de voir "L'incantation". Ce film était plus difficile que "Le Repentir". Mais, il était sublime. Au début du film, une phrase "La belle nature humaine ne périt jamais" apparaît sur l'écran. Ensuite, une déesse marche vers la caméra à l'arrière plan des monts Caucase. Un villageois la rencontre et la vénère. Son cœur se remplit de bonheur. Cependant, un homme maléfique cible cette déesse.

En ne pouvant pas comprendre l'histoire qui se déploie, une autre scène se succède. Je me suis rendue compte que les protagonistes ne disaient pas de répliques, et qu'un narrateur racontait la voix de cœur des protagonistes dans chaque scène. Alors, un jeune homme d'un village orthodoxe combat contre un homme (peut-être tchétchène) d'un village musulman, et le tue. Mais, il n'ose pas couper son bras, comme c'est la règle, car, l'adversaire était trop brave.

Après son retour au village, les autres villageois le blâment qu'il n'ait pas coupé le bras de l'adversaire et qu'il ait violé la règle. Ils l'expulsent. Alors, cet homme est obligé d'errer, et il entre malheureusement dans le territoire du village de cet adversaire. Et pourtant, un couple tchétchène tombe sur lui pendant leur chasse, et il l'accueille avec générosité en tant qu'invité. Lorsque ce couple prépare le repas pour cet invité, des autres villageois entrent dans sa maison et disent que cet invité a tué beaucoup de leurs compagnons, et qu'il est orthodoxe haineux. Cet invité est attaché avec des cordes par eux. Le mari leur réplique: "Lâchez-le. Je l'accueille en tant qu'invité, seulement aujourd'hui." Les villageois ignorent sa parole et l'attache aussi sous la poutre. Cet invité est emmené au cimetière et exécuté. L'épouse de cet hôte voit ce spectacle cruel de loin. Après que les villageois s'en vont, elle se précipite vers le cadavre et verse des larmes.

Dans la scène finale, la déesse au début du film apparaît de nouveau. Elle se marie avec cet homme maléfique. Finalement, elle est pendue. J'ai oublié pourquoi cette situation est arrivée. Je n'ai jamais dormi pendant la projection. En voyant la scène finale, je me suis demandée si ce premier villageois était cette homme orthodoxe.  Deux histoires sont incorporées ? Je voudrais revoir ce film pour le vérifier.

Il n'y a pas de bande annonce en français.

Le totalitarisme de chaque village tourmente ces deux hommes qui ont respecté leur humanité. Simplement, ils ont agi sur la base de leurs propres idées. Un tel conflit entre des peuples de religions différentes continue depuis longtemps. L'idéologie peut tuer facilement des gens. Bien que l'on voie d'innombrables exemples dans l'histoire, on ne peut pas l'arrêter même dans la vie quotidienne. J'attaque et faire des reproches à quelqu'un, souvent dans mon cerveau. Ce film m'a donné un avertissement, mais, je me suis aperçue le lendemain que mon comportement n'était pas modifiée. Quelle histoire stupide !

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