Après que le Coronavirus s'est répandu dans le monde entier, j'ai lu plusieurs articles sur Internet, des Japonais qui habitent en France sont discriminés. Jusqu'à maintenant, est-ce qu'ils ne se rendent pas compte de ce truc ? Chaque fois qu'un attentat est provoqué par des membres d'un parti islamiste radical, cela aide la montée de l'islamophobie. Les musulmans sont menacés d'amalgame. Paradoxalement, si un Asiatique déclenchait un attentat ou une affaire tragique et grave qui attaque les Français, les Asiatiques seraient probablement discriminés de la même façon. Lorsque j'étais en France, je pensais toujours à cette chose. La situation change, la position des Asiatiques est la même que celle des musulmans. Des Japonais qui habitent en France n'y ont jamais pensé ? Il me semble qu'ils sont insouciants. De plus, je me suis demandée s'ils n'aimaient pas être considérés comme les Chinois ? Lors de mon voyage en Europe, des Européens m'ont demandé parfois: "Vous êtes Taïwanaise ?" ou "Vous venez de la Chine ?" C'est normal qu'ils ne peuvent pas distinguer. Comme dans l'article "Une parodie", il y a des gens qui sont asiaphobes.
Apparemment, je crois, à travers une anecdote, que l'islamophobie en France est astucieusement voilé. Cette anecdote est une parole de ma mère française de famille d'accueil. Lorsque j'étais en France il y a plus de dix ans, je voyais souvent l'émission "Star Academy" avec elle. Un soir, une demi-finale entre deux chanteuses (Hoda et Lucie) a eu lieu. Je lui ai dit que j'estimais que Hoda chantait mieux que Lucie. Ma mère française m'a répondu que, comme Hoda était arabe, elle ne pouvait pas gagner. Sa prévision s'est réalisée, Lucie a gagné. J'ai pu comprendre la mentalité française chrétienne ou blanche. Et alors, quand j'ai lu "Qui est Charlie ?" d'Emmanuel Todd, son expression drôle "le catholicisme zombie" m'a évoqué une autre parole de ma mère française: "Il ne faut pas que tu manges souvent un kebab. C'est gras". Il est possible que cette parole reflète l'islamophobie latente. Était-ce simplement un conseil ? Ou, est-ce que je suis trop sceptique ?
Apparemment, je crois, à travers une anecdote, que l'islamophobie en France est astucieusement voilé. Cette anecdote est une parole de ma mère française de famille d'accueil. Lorsque j'étais en France il y a plus de dix ans, je voyais souvent l'émission "Star Academy" avec elle. Un soir, une demi-finale entre deux chanteuses (Hoda et Lucie) a eu lieu. Je lui ai dit que j'estimais que Hoda chantait mieux que Lucie. Ma mère française m'a répondu que, comme Hoda était arabe, elle ne pouvait pas gagner. Sa prévision s'est réalisée, Lucie a gagné. J'ai pu comprendre la mentalité française chrétienne ou blanche. Et alors, quand j'ai lu "Qui est Charlie ?" d'Emmanuel Todd, son expression drôle "le catholicisme zombie" m'a évoqué une autre parole de ma mère française: "Il ne faut pas que tu manges souvent un kebab. C'est gras". Il est possible que cette parole reflète l'islamophobie latente. Était-ce simplement un conseil ? Ou, est-ce que je suis trop sceptique ?
À l'école linguistique en France, j'ai rencontré une japonaise bizarre qui avait deux ou trois ans de plus que moi. Elle disait qu'elle voulait faire dix ami(e)s français. Je n'ai pas pu comprendre cette parole. Je me suis demandée comment elle définissait les Français. Je n'ai pas osé lui poser cette question, parce que les Français qu'elle avait définis étaient uniquement blancs.
Un jour, pendant que je bavardais un peu avec cette Japonaise, une camarade chinoise de ma classe m'a adressé la parole sur un devoir de ce jour-là. En général, on doit parler en français dans l'école linguistique en France. Néanmoins, cette Japonaise continuait de me parler en japonais. Ce mois-là, comme il n'y avait pas d'étudiant chinois dans ma classe, elle m'a adressé la parole. J'ai répondu à cette camarade chinoise et expliqué le contenu du devoir. Pourquoi cette Japonaise n'a pas répondu à cette chinoise ? C'est un problème de son niveau de français ? Moi non plus, mon niveau de français n'était pas haut à cette époque aussi. Parfois, j'observais son comportement. J'ai ainsi jugé que cette Japonaise pensait que les Japonais étaient supérieurs aux autres Asiatiques. Après ce fait, je me suis s'éloignée d'elle. Deux mois plus tard, elle s'est déplacée à Paris pour une autre école linguistique. Probablement, une telle Japonaise attrapera le syndrome de Paris. Le fantasme d'Amélie Poulain n'est pas la France.
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