La semaine dernière, j'ai vu une émission d'art chez ma mère. L'exposition de l'artiste contemporain islandais danois Olafur Eliasson qui a lieu dans le musée d'art contemporain de Tokyo a été présentée. Elle a été annulée une fois en mars à cause du coronavirus. Plusieurs œuvres m'ont attirée.
En 2018, il avait installé "Ice watch" à Londres qui nous évoque le problème de l'environnement. Des masses de la banquise de mer étaient exposées. On pouvait les toucher, cet acte nous fait réfléchir à la vie quotidienne qui détruit la Terre, tandis que ces glaces fondent avec le temps. En 2015, lors de la COP21, cette installation avait déjà eu lieu à Paris. Mais cette installation n'est pas exposée à Tokyo.
En voyant cette installation d'Olafur Eliasson à la télé, je me suis rappelée la vidéo "Sometimes making something leads to nothing" de l'artiste belge Francis Alÿs. En poussant un bloc de glace, Francis Alÿs le déplace et parcourt le centre-ville de Mexico. Ce bloc devient petit et disparaît avec le temps. Qu'est-ce que sa performance signifie ? Est-ce que c'est de la démence ? Il m'a paru que cette glace est la vie de quelqu'un ou la mienne. La glace est frottée par la surface de la terre avec douleur. Le destin de cette glace est de fondre en quelques minutes. Ce temps de fonte est plus court que nous le pensons. Cette performance exprime vivre, il me semble que cet acte fou devient sublime.
Mais de telles œuvres contemporaines m'embarrassent toujours, car je ne sais pas d'où et comment je comprends. Est-ce qu'il vaut mieux sentir ces œuvres qu'y penser ? Quelque chose des œuvres nous incite parfois à effondrer le sens commun ou la morale sociale. En outre, elle nous pose des questions. C'est important. La possibilité de l'art est infini sans cesse. Cette fois, tous les musées sont frappés par l'épidémie.
À propos, lors de nos achats, les sacs plastiques ne sont plus gratuits depuis juillet au Japon. Dans le cadre des mesures contre les problèmes d'environnement, cela est appliqué. En particulier, la pollution microplastique des océans influence l'écosystème dans la mer. Le Japon ne s'engage pas activement à trouver des solutions à ces problèmes.