Je suis allée au cinéma un jour férié. J'ai lu un article qui concerne ce cinéma. Son projecteur était en panne, et il était obligé d'acheter un nouveau projecteur. Ça a coûté environ 48,000 euros. La situation de la dette est grave, l'économie est en équilibre instable. La situation de la dette est grave comme un funambulisme. Ce cinéma a seulement une petite salle (50 places). Je pense que le programme des films influence directement la rentabilité. Les films projetés sont choisis par le gérant du cinéma, mais ils sont presque tous indépendants. C'est difficile d'attirer des gens ordinaires. Le service de vidéo à la demande (Netflix et amazon prime etc.) est moins cher qu'autrefois, la majorité des cinéphiles l'utilisent au statu quo. L'existence de cinéma est menacée de crise.
Quant au film que j'ai vu, le titre est "Un jour quelque part"("Somewhen, Somewhere"). L'héroïne Adela qui habite à Macau voyage aux Balkans comme un bagabond, un fragment de la vie chez des personnes qu'elle rencontre est intéressant. Au début du film, Adela visite le musée des relations rompues à Zagreb. Le sentiment de perte l'écrase. Parce que son petit ami est mort à cause d'un accident de la route. Son smartphone comme un effet personnel est exposé dans ce musée. En le contemplant et le touchant, elle décide de mettre fin à la mort de son petit ami.
Ensuite, elle poste une photo sur Instagram, un homme serbe Alex qui habite à Belgrade fait un commentaire. Adela essaie d'y aller en bus pour le voir. Mais il n'y a plus de bus. Elle utilise à contrecœur le système de l'atuo-stop sur Internet. Un homme vient la chercher. Ils partent. En route, il lui dit qu'il veut faire une petite sieste pour conduire sur de longues distances. Ils dorment tous les deux. Tout à coup, cet homme commence à pleurer, en regardant une photo de sa fille.
Après être arrivée à Belgrade, Adela loge dans une auberge de jeunesse. Lorsqu'elle prend un café à la terrasse, il y a déjà un homme. Elle le salue. Il lui dit qu'il vient de Tunisie et qu'il est rappeur. Il chante un rap en arabe. Elle ne peut pas comprendre ces paroles. Il lui raconte qu'il veut sortir de la pauvreté. Adela attend Alex dans une place de la ville. Il n'apparaît pas.
Une anglaise de la même chambre dans l'auberge lui propose de participer ensemble à une fête. Cependant, cette anglaise ne peut pas y aller. Adela va toute seule à la fête. Elle rencontre une femme qui verse des larmes au bord de la rivière. Le lendemain, elle croise par hasard cette femme Katarina. Katarina lui raconte une partie de sa vie. Elle a déménagé en Bosnie avec sa famille après la dislocation de l'union soviétique. La guerre civile a été déclanchée en Bosnie, son père est mort à cause de ça. Alors, sa famille a encore déménagé au Monténégro en 1999. Cette année est très importante pour Adela. C'était le retour de Macau sous souveraineté chinoise.
Heureusement, les personnes qu'Adela a rencontrées ne sont pas des malfaiteurs. Il est possible qu'elle soit impliquée dans un crime pendant son voyage. Ce n'est pas exagéré. J'ai l'impression que le sujet du film est un proverbe japonais "袖振り合うも多生の縁 (Sode furiau mo tasyou no en)". Cela veut dire que lorqu'on croise quelqu'un dans la rue, et que la manche de Kimono frôle celle de l'autre, un tel fait insignifiant a un lien profond avec la vie prémortelle.
En 1999, Adela et les autres protagonistes vivaient chacun dans leur pays, et ils affrontaient chaque événement historique. Adela voyage aux Balkans, elle passe quelques heures ou jours avec eux. Ils partagent mutuellement leurs sentiments, leurs pertes ou des événements dans leur vie. Cela fait partie du plaisir du voyage . En outre, le voyage donne une occasion de changer la façon dont nous vivons.
Ce réalisateur Lim Kah Wai tourne toujours des films où les protagonistes sont vagabonds. Auparavant, à l'issue de la projection de son film "After All These Years", Lim Kah Wai a présenté un peu ce film. Il parle couramment le japonais. Un spectateur a posé une question sur le piratage de films. Sa réponse était curieuse: "Mes films sont piratés, je m'en fiche. J'espère que beaucoup de gens voient mes films."
À propos, j'ai cru que le musée des relations rompues était fictif, ce musée se trouve en réalité à Zagreb. Est-ce qu'il vaut mieux apporter un objet de mémoire de mon ex-mari dans ce musée ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire