vendredi 25 novembre 2022

La modération

La semaine dernière, j'ai écrit sur la secte religieuse. Lorsque j'étais jeune, un membre de la secte religieuse m'a parfois adressé la parole dans la rue. À cette époque, il n'y avait pas encore internet. Une fois, un membre de la secte religieuse m'a demandé mon adresse et mon numéro de téléphone. J'ai menti et lui ai donné l'adresse et le numéro de mon lycée. C'est une farce. 

À vrai dire, une collègue de l'entreprise où j'ai été licenciée en mars est une croyante de la secte Moon. Elle a caché sa foi, mais je l'ai découvert avec le temps. Depuis qu'elle m'a dit: "J'effectue parfois un travail volontaire dans une organisation", je me méfiais de cette organisation à laquelle la collègue appartenait. Cette collègue est vraiment bizarre. Sa conduite et sa parole ne sont pas tellement cohérentes. Auparavant, elle m'a invité à aller voir ensemble des accessoires dans un lieu qui concerne cette organisation. Bien sûr, j'ai refusé. J'ai pensé qu'il était possible que c'est dans le cadre de l'activité de la secte Moon. 

La majorité de ma génération prêtent attention au yoga, au bénévolat et au séminaire de développement personnel. En 1995, l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo a été provoqué par Aum Shinrikyō qui est une secte religieuse. L'origine d'Aum Shinrikyō était simplement un groupe de yoga. Le volontariat s'associe souvent avec la religion. Le séminaire de développement personnel aussi. Lorsque j'entends une histoire qui concerne ces trois éléments, j'y fais automatiquement attention. Même si on achète un pot et un sceau que des croyants vendent, ou un porte bonheur de temple, on ne sait pas si ses vœux se réalisent. L'eau de Lourdes non plus.

En écrivant cet article, je me suis souvenue d'un film "Dieu existe, son nom est Petrunya". Quant au synopsis du film, l'héroïne Petrunya habite dans une petite ville en Macédoine du Nord. Malgré qu'elle ait fini ses études à l'université, elle fait un petit boulot de serveuse au restaurant. Sa silhouette est potelée, 32 ans. Petrunya n'a pas de petit ami. Un jour, après l'entretien d'embauche d'une entreprise, elle voit par hasard une cérémonie traditionnelle sur le chemin de retour. Un prêtre jette une croix dans une rivière. Les participants la suivent, on dit que le participant qui l'obtient sera heureux. Pourtant, les femmes ne peuvent pas participer à la cérémonie. Petrunya ignore cette règle, en se cachant, elle pénètre dans la rivière.

Finalement, la croix est trouvée par Petrunya. Alors, cela étonne tout le monde. Les participants la critiquent. La femme est exclue dans cette cérémonie, une journaliste de la télé rapporte que c'est un problème. Quelques jours plus tard, Petrunya est arrêtée par la police. Des participants se précipitent au commissariat de police. Il me semble que ce spectacle est ridicule. En apparence, ce film est féministe. Ces hommes aussi croient que le participant qui a gagné cette croix de bonheur sera heureux. De temps en temps, une situation difficile attaque les êtres humains, ils tentent de se raccrocher aux branches. Je le comprends bien. Bien que presque tous les policiers disent à Petrunya que son acte est un blasphème contre Dieu, elle ne veut jamais passer la croix à personne. Cependant, il y a un policier qui la défend. Petrunya et lui font graduellement une conversation amicale. Elle se rend compte grâce à lui qu'elle n'a pas besoin de la croix de bonheur.

Je pense qu'on dépend trop d'un porte bonheur ou des objets des membres de la secte religieuse, c'est parfois dangereux. Donc, "la modération en toutes choses" est importante. Je souhaite que des membres de secte religieuse ne m'invite pas à leurs événements jusqu'à ma mort.

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