samedi 29 avril 2023

En voilà des manières

La dernière fois, comme je n'ai écrit que sur "采女(Uneme)", présentons une autre pièce "鞍馬天狗(Kuramatengu)". J'ai vu cette pièce pour la deuxième fois.

"鞍馬(Kurama)" se trouve dans la préfecture de Kyoto. Quand j'avais 28 ou 29 ans, j'ai vu cette pièce, une amie et moi sommes allées au mont Kurama. Ce jour-là, on était en hiver, nous sommes arrivées au pied de la montagne vers huit heures. Nous avions froid, et nous avons visité le temple de Kurama en téléphérique. Cette amie m'a dit qu'il lui paraissait que Tengu sortait brutalement des arbres. Le temple de Kurama vénère le mont Kurama. En voyant le paysage de la montagne et le ciel limpide, j'ai pensé que cet endroit était considéré comme un univers sublime. On dit que le temple de Kurama est un lieu spirituel. Je m'en convaincs. Cette amie m'a dit: "Si on était au printemps, des cerisiers en fleur seraient merveilleux, et en automne, les couleurs des arbres dans ce mont Kurama seraient charmantes. Mais il y aurait absolument une foule de touristes."

Vous voulez demander qu'est-ce que c'est Tengu, n'est-ce pas ? Il est une créature légendaire. Sa tenue est comme celle d'un yamabushi qui est un ascète montagnard. Son visage rougi, très long nez comme Pinocchio. Il a des ailes et vole dans le ciel.

J'écris brièvement cet intrigue. Un moine du mont Kurama emmène beaucoup d'enfants pour admirer des fleurs de cerisiers. Un banquet a lieu, ils y participent. Un Yamabushi avec désinvolture vient ici et s'assoit. Sa présence est trop déplacée, le moine et des enfants le détestent et s'en vont. Néanmoins, seulement un enfant reste et adresse amicalement à ce Yamabushi la parole. Cet enfant est Ushiwaka (Minamoto Yoshitsune). Les autres enfants du clan Heike excluent souvent Ushiwaka du clan Genji. Yamabushi a de la compassion pour lui. Alors, les deux marchent ensemble et admirent des fleurs de cerisiers dans la montagne. Yamabushi lui avoue qu'il est en fait Tengu. Il lui promet un rendez-vous pour le demain et disparaît dans une vallée. Le lendemain, en tenant un Naginata (lance japonaise), Ushiwaka attend Tengu. Le Tengu revient à nouveau, il raconte une anecdote d'un stratagème dans la dynastie Han. Ushiwaka reçoit le secret de beaucoup de stratagèmes. Puis Tengu veut le quitter. Mais Ushiwaka l'implore de ne pas s'en aller. Tengu lui dit: "Un jour, lorsque tu lutteras contre le clan Heike, je t'aiderai." Le soleil déjà tombe, Tengu saute et retourne dans le crépuscule. C'est la fin.

J'aime cette pièce, parce que des enfants de maîtres de Nō jouent. Cette fois, au total c'était dix enfants, un enfant a le rôle d'Ushiwaka, les autres enfants ont celui des enfants du clain Heike. Au début, tous les enfants marchent lentement guidés par le moine sur la scène. Ils s'arrêtent, le dos à la scène. Quelques minutes plus tard, ils se tournent vers les spectateurs sauf une enfant. Elle a oublié ce mouvement, elle ne s'en pas aperçue pendant plusieurs minutes. Les spectateurs protègent ces enfants sous un regard tendre.

À propos, dès que les dix enfants sont apparus sur la scène, le jeune spectateur dont j'ai parlé dans l'article dernier est sorti de la salle. Pendant la représentation de la première pièce "Uneme", en utilisant le smarphone jusqu'à la fin, il a vu "Uneme". Dans la deuxième pièce "Kuramatengu", est-ce que ces enfants n'ont pas attiré la curiosité de ce jeune spectateur ? On ne sait pas. Il m'a semblé que les maîtres de Nō sur la scène se sont sentis soulagés. Dans des pays européens, lors d'une représentation de l'Opéra, est-ce qu'il y a un tel spectateur ? Je veux le savoir. Presque tous les spectateurs disent dans leur cœur comme ça, "En voilà des manières !"

dimanche 23 avril 2023

Qu'est-ce qu'il est venu faire ici ?

Au début d'avril, je suis allée au théâtre de nō. À vrai dire, avant cette représentation, j'avais attrapé un rhume et avais de la fièvre 38°C. J'étais obligée de m'absenter du travail pendant deux jours. Heureusement, je me suis vite rétablie. 

Cette fois, deux pièces de nō ont été représentées, "采女(Uneme)" et "鞍馬天狗(Kuramatengu)". J'ai vu pour la première fois "采女(Uneme)". Quant à son synopsis, un moine visite le village de Kasuga qui se trouve dans la préfecture de Nara pour prier au Kasuga-taisha (un sanctuaire shinto). Ici, une jeune femme vient planter un arbre. Comme le moine trouve ça bizarre, il lui en demande. Selon sa réponse, cet endroit du sanctuaire shinto était jadis terne. Alors, le clan Fujiwara a graduellement planté des arbres, c'est un acte divin. En outre, cette jeune femme guide le moine à un étang. Elle lui explique qu'Uneme qui avait perdu l'amour de l'empereur s'était noyée ici. Elle est Uneme, elle disparaît au fond de l'étang. Le moine commence à prier pour consoler l'âme d'Uneme. Le fantôme d'Uneme réapparaît, son apparence est élégante. Elle lui raconte son rôle dans la Cour. En éprouvant de la nostalgie dans un banquet de cette époque, elle danse gracieusement. Cette scène est une apothéose. Bien qu'elle soit morte, elle souhaite que le monde sous le règne de l'empereur soit en paix. De nouveau, elle disparaît tranquillement dans l'étang. C'est la fin.

Dans la première moitié de cette pièce, la plantation d'arbres exprime l'idée de "草木国土悉皆成仏(そうもくこくどしっかいじょうぶつ = Sōmoku kokudo shikkai jyōbutsu)" que j'ai déjà expliquée dans l'article "D'où vient mon idée ?" Je me demande si la base de cette idée "Anima mundi", le caractère de "草木国土悉皆成仏(そうもくこくどしっかいじょうぶつ = Sōmoku kokudo shikkai jyōbutsu)" n'est pas une spécificité orientale. Au fur et à mesure que l'industrie et la technologie de pointe se développent progressivement, la surface de la nature diminue inévitablement. De nos jours, est-ce qu'une telle idée est momifiée ? On est toujours affairé. On cherche des informations sur quelques sujets et enregistre souvent des faits et événements dans le smartphone ou l'ordinateur. Je m'interroge si une expérience se grave dans le cœur, par exemple l'admiration des fleurs. Dans le théâtre de nō, voir une pièce en réalité est très précieux, cette expérience donne une nouvelle découverte et fait se poser des questions. 

À propos, j'ai pensé que "Uneme" est un nom de femme. C'était faux. Principalement, Uneme est issue d'une famille noble campagnarde, elle travaille dans la Cour en tant que domestsique de table de l'empereur à manger. Son existence est une preuve de la soumission de sa famille à l'empereur, autrement dit, un otage. C'est une histoire triste.

Lors de cette représentation, il y avait un fait qui m'a choqué. Un jeune spectateur était assis en diagonale de ma visibilité. J'ai imaginé que ses grands-parents ou ses parents lui avaient donné un billet à leur place. La représentation a commencé, quand environ dix minutes ont passé, ce jeune spectateur a tout à coup sorti le smartphone de sa poche. En regardant son écran, il voyait cette pièce. Ce spectacle inédit m'a hébété. Qu'est-ce qu'il est venu faire ici ? Il voulait enregistrer cette représentation ? C'est interdit. Il a consulté l'intrigue de cette pièce sur le smartphone ? Comme le Nō ne l'intéressait pas, il tuait le temps avec son smartphone ? Je ne sais pas.

samedi 15 avril 2023

Au-delà de l'ombre

La dernière fois, j'ai écrit trop sur le film "La Belle et la Meute." Présentons simplement un autre film "Au-delà de l'ombre" de Nada Mezni Hafaiedh. Ce film documentaire traite de la minorité sexuelle dans la société tunisienne. Dans le film, un homme homosexuel avoue que sa famille s'est effondrée à cause de lui, ses parents ont divorcé, sa sœur aussi. L'expression de son visage est plein d'humeur morose. Des autres hommes racontent que leur environnement est dur. Une jeune femme Amina Sboui les accepte et ils habitent ensemble. Elle est une très célèbre féministe en Tunisie. En 2013, elle a exprimé une contestation avec son corps nu sur lequel elle a griffonné "Mon corps est à moi." À cette époque, elle appartenait à un groupe féministe radical "Femen". Cependant, comme le groupe a critiqué le régime islamique, Amina s'est éloignée de ce groupe. En voyant ce film, je me suis demandée comment Amina et ses compagnons vivaient en marge de la société, combien coûtait le loyer d'une maison partagée où ils habitent. Quelques temps plus tard, Amina écrit un livre, on peut comprendre qu'elle a passé un contrat avec une maison d'édition ou une organisation qui soutient économiquement Amina. 


Dans leur vie quotidienne, plusieurs compagnons homosexuels qui portent des vêtements pour femmes et marchent dans la rue, sont attaqués brutalement par un homme. Dans un restaurant, un serveur leur demande pourquoi ils ont l'apparence de femme. Pour eux, ce sont des affaires quotidiennes. Amina est avec eux et les aide. Il m'a apparu qu'elle était très forte. Sa sensibilité l'amène parfois à se couper le poignet. Bien qu'Amina soit déprimée au lit dans sa chambre, la caméra la poursuit avec harcèlement. Dans le film documentaire, ça arrive souvent. La caméra pénètre dans une sphère privée. Cela met à la personne sur les nerfs. Je pense que la caméra devient une arme dangereuse, la distance matérielle et psychologique entre le réalisateur et cette personne pèse dans la balance. 

Quelques jours plus tard, Amina parle d'un fait qui est advenu lors de son enfance. Quand ses parents n'étaient pas à la maison, Amina et sa petite sœur ont été confiée parfois à une famille voisine. Un fils de la vingtaine de cette famille les a violées. Amina est encore traumatisée. En voyant cette scène, sa souffrance m'a attristé. Finalement, Amina et ses compagnons essaient d'agir auprès des gens sur les réseaux sociaux pour mieux comprendre la minorité sexuelle.

À l'issue de cette projection, il y avait une question. C'était l'article 230 du code pénal en Tunisie. Dans la brochure de ce festival de films que j'ai achetée, une professeure explique cet article 230 en détail. Je ne savais pas une loi anti-sodomie jusqu'à maintenant. Pourquoi elle est introduite en Tunisie ? Parce que la Tunisie était une colonie de la France, la loi a été instituée en 1913. Maintenant aussi, elle est en vigueur. Est-ce que c'est un anachronisme ? Comme l'état tunisien juge que la loi anti sodomie est convenable, il n'a pas l'intention de l'améliorer ? Pour ma part, une autre chose qui m'intéresse, c'est qu'Amina n'aime pas la critique contre l'islam,
cette raison lui a fait quitter le groupe Femen. J'ai l'impression qu'elle n'associe pas l'acte féministe à la religion. Cette fois, j'ai pu voir ces deux films "La Belle et la Meute" et "Au-delà de l'ombre", cela m'a donné l'occasion de connaitre une partie de la société tunisienne. C'est parce que les deux réalisatrices Kaouther Ben Hania et Nada Mezni Hafaiedh habitent en Tunisie, que ses films traitent des problèmes actuels, les démontrent. Je pense que les spectateurs étrangers peuvent connaître le monde arabe avec un point de vue de l'intérieur.

samedi 8 avril 2023

La Belle et la Meute

Il y a deux semaines, je suis allée au cinéma. Mon but était deux films tunisiens dans le cadre du programme du festival de films islamiques. Comme il pleuvait ce jour-là, il n'y avait pas tellement de spectateurs, environ trente personnes. Avant la projection du premier film "La Belle et la Meute" de Kaouther Ben Hania, le fondateur de ce festival de films, Fujimoto Takayuki a simplement présenté ce film, cette histoire est inspirée du viol d'une jeune femme par plusieurs policiers en 2012. Le film se compose de neuf chapitres, chaque chapitre est tourné en un seul plan-séquence. Ce fondateur a dit: "Comme le contenu est très dur, si vous vous sentez mal, il vaut mieux sortir de la salle. Je vais vous expliquer des scènes que vous n'aurez pas pu voir." Cela m'a angoissé. 


Présentons brièvement l'intrigue. L'héroïne Mariam est étudiante, elle participe à la fête dans une boîte de nuit. Là-bas, l'atmosphère d'un jeune homme Youssef attire Mariam. Une amie de Mariam adresse à Youssef la parole. Alors, elle lui présente Mariam. Lui et Mariam sortent de cette boîte de nuit. La scène change. En pleurant et criant, Mariam court dans la rue. Une voiture de police roule. Youssef rattrape Mariam, ils se cachent derrière des arbres. Youssef lui conseille d'aller à l'hôpital pour obtenir un certificat médical. Mariam ne veut pas y aller, mais il lui dit qu'elle a le droit d'accuser. Impitoyablement, des infirmiers et des médecins expliquent à Mariam: "D'abord, il faut aller présenter un depôt de plainte au commissariat". Une infirmière lui dit qu'il vaut mieux prendre une contraception d'urgence. Mariam lui demande une ordonnance. Elle ajoute une parole:" On peut acheter la contraception d'urgence sans ordonnance". Comme si Mariam patauge dans la boue, ses pas sont lourds dans le couloir de l'hôpital. 

Puis, Youssef et Mariam vont au commissariat. Lors de l'interrogatoire, un policier aperçoit que Youssef a participé au mouvement de démocratie comme le printemps arabe. Ce policier dit à Mariam et à Youssef: "On ne sait pas si ces violeurs sont vraiment policiers." Qui est-ce Youssef ? Est-ce qu'il est un adversaire ou un allié pour Mariam ? Les deux sont réduits à aller à un autre commissariat. En calmant Mariam, une policière enceinte enquête sur Mariam. Et après, avant de monter dans une voiture pour aller à l'hôpital pour le certificat médical, tout à coup, le smartphone de Mariam sonne dans une autre voiture de police. Mariam est convaincue sans aucun doute que les violeurs sont dans ce commissariat, cela la met dans le désarroi. Mariam retourne à la chambre de cette policière. Elle la sollicite de l'emmener chez elle. La policière refuse, Mariam la bouscule. La policière s'inquiète de son bébé dand le ventre, et lui crache: "Vous êtes sale." Mariam est solitaire et impuissante. Elle se souvient de la carte de visite qu'une journaliste a donnée à l'hôpital, elle lui téléphone. Malheureusement elle ne répond pas. Les policiers violeurs et d'autres policiers rattrapentt Mariam, mais Mariam tombe et s'évanouit. 

Le matin arrive, deux policiers conseillent à Mariame d'abroger la procédure accusatoire contre la police. Mariam refuse résolument. Néanmoins, ces deux policiers la persuadent: "Votre père est obligé de vivre dans l'insulte et la honte." Un autre policier qui est toujours raisonnable et gentil soutient Mariam, il lui dit: "Vous avez le droit d'accuser la police." Mariam se trouble et décide de parler de cet incident à son père. Ensuite Mariam téléphone à son père. Elle en parle lentement. Est-ce que son cauchemar continue jusqu'à sa mort ? Le soleil éblouissant du matin rayonne sur Mariam. C'est la fin.

Après avoir vu ce film, la fatigue m'a attaqué. Ce qui m'a le plus étonnée, c'était qu'on peut acheter une contraception d'urgence sans ordonnance en Tunisie. Comme le Japon est un pseudo-pays développé, c'est impossible. De nouveaux, le fondateur de ce festival a un peu expliqué: "Selon l'Indice mondial de l'écart entre les sexes dans le Forum économique mondial en 2022, le rang de la Tunisie est 120ème, celui du Japon est 116ème. C'est presque le même. Au Japon aussi, les femmes sont toujours opprimées. Si un tel incident comme dans le film advient, absolument des questions seront posées à une femme qui a subi des dommages. Pourquoi elle marchait à environ 22h ? Pourquoi elle portait une robe qui souligne la silhouette du corps ? etc. On dit que la responsabilité du viol dépend de la femme."

Personnellement, la scène finale où Mariam téléphone à son père et parle de cet incident était impressionnante. J'ai pensé que ce film décrit la difficulté de détruire le patriarcat. Même si le peuple tunisien pouvait concrétiser la démocratisation, il ne pourra pas transformer le patriarcat en la famille nucléaire absolue comme les États-Unis qu'Emmanuel Todd classifie. Cela prend beaucoup de temps. Ce film m'a fait réfléchir. Je souhaite sincèrement que Mariam vive fort maintenant.

samedi 1 avril 2023

Une frénésie et une lamentation

Chaque fois que je rencontre le mot "d'antan", je crois que "l'antan" est plus littéraire que "l'année dernière", "jadis" d'après mon dictionnaire. "D'antan" est  去年 ou 昨年(sakunen) en japonais. En général, on lit 去年(kyonen). Néanmoins, on lit 去年(kozo) dans le texte classique. Malgré l'utilisation du même caractère chinois et du même sens, la manière de lire est seulement différente. De temps en temps, j'écoute la chanson de nō avec l'ordinateur. En février, j'ai entendu un mot japonais "遠近(ochikochi) dans la chanson de nō "雲雀山(Hibariyama = le mont des alouettes). Je voulais manger un gâteau japonais nommé をちこち(ochikochi). Le sens de 遠近(ochikochi) est loin(遠) et proche(近). Généralement, on lit 遠近(enkin). Ce mot aussi a une autre manière d'être lu dans le texte classique, 遠近(ochikochi). 

Plusieurs jours plus tard, je suis allée à un grand magasin qui est annexé à la gare. Avant d'aller au cours de français, j'ai eu l'intention d'acheter ce gâteau をちこち(ochikochi). Le spectacle d'une longue queue devant ce grand magasin m'a étonnée. Pourquoi ? Je me suis rendue compte que c'était "L'amour de chocolat" pour Saint Valentin. J'ai décidé d'aller à un autre gransd magasin. Alors, j'arrive au rayon ded gâteaux dans cet autre grand magasin. Ici aussi, il y avait une longue queue. C'était fou. Comme mon but était le rayon de gâteau japonais, cet endroit était calme, seulement deux clients étaient là. J'étais choquée. De nouveau, ce fait m'a persuadé que la pâtisserie japonaise était impopulaire. J'ai acheté un をちこち(ochikochi) pour moi et un 羊羹(yōkan) pour l'anniversaire de l'amie que je voyais ce jour-là. L'ochikochi est une pâte sucrée d'haricot rouge interposée entre l'éponge de farine avec haricots rouges. En apparence, cette couleur de l'ochikochi est similaire à celle du chocolat. Le yōkan est une pâte de haricot rouge durcie avec l'agar-agar.

Le gâteau traditionnel japonais est en agonie. Lorsque j'ai raconté à cette amie cette anecdote, elle m'a dit que l'amour du chocolat dans le grand magasin de la gare était fervent, cela contribuait évidemment à l'économie japonaise. Selon une information, ce chiffre d'affaires était de plus trois milliards de yens(environ 210000 euros). D'après son opinion, est-ce que la frénésie pour le chocolat reflète un complexe des Japonais contre les occidentaux ? Donc le chocolat est comme un sac de Louis Vuitton ou Chanel etc. J'ai pensé qu'il y a du vrai dans ce qu'elle dit. Elle et moi, nous sommes lamentées de cette situation des gâteaux japonais.