La dernière fois, comme je n'ai écrit que sur "采女(Uneme)", présentons une autre pièce "鞍馬天狗(Kuramatengu)". J'ai vu cette pièce pour la deuxième fois.
"鞍馬(Kurama)" se trouve dans la préfecture de Kyoto. Quand j'avais 28 ou 29 ans, j'ai vu cette pièce, une amie et moi sommes allées au mont Kurama. Ce jour-là, on était en hiver, nous sommes arrivées au pied de la montagne vers huit heures. Nous avions froid, et nous avons visité le temple de Kurama en téléphérique. Cette amie m'a dit qu'il lui paraissait que Tengu sortait brutalement des arbres. Le temple de Kurama vénère le mont Kurama. En voyant le paysage de la montagne et le ciel limpide, j'ai pensé que cet endroit était considéré comme un univers sublime. On dit que le temple de Kurama est un lieu spirituel. Je m'en convaincs. Cette amie m'a dit: "Si on était au printemps, des cerisiers en fleur seraient merveilleux, et en automne, les couleurs des arbres dans ce mont Kurama seraient charmantes. Mais il y aurait absolument une foule de touristes."
Vous voulez demander qu'est-ce que c'est Tengu, n'est-ce pas ? Il est une créature légendaire. Sa tenue est comme celle d'un yamabushi qui est un ascète montagnard. Son visage rougi, très long nez comme Pinocchio. Il a des ailes et vole dans le ciel.
J'écris brièvement cet intrigue. Un moine du mont Kurama emmène beaucoup d'enfants pour admirer des fleurs de cerisiers. Un banquet a lieu, ils y participent. Un Yamabushi avec désinvolture vient ici et s'assoit. Sa présence est trop déplacée, le moine et des enfants le détestent et s'en vont. Néanmoins, seulement un enfant reste et adresse amicalement à ce Yamabushi la parole. Cet enfant est Ushiwaka (Minamoto Yoshitsune). Les autres enfants du clan Heike excluent souvent Ushiwaka du clan Genji. Yamabushi a de la compassion pour lui. Alors, les deux marchent ensemble et admirent des fleurs de cerisiers dans la montagne. Yamabushi lui avoue qu'il est en fait Tengu. Il lui promet un rendez-vous pour le demain et disparaît dans une vallée. Le lendemain, en tenant un Naginata (lance japonaise), Ushiwaka attend Tengu. Le Tengu revient à nouveau, il raconte une anecdote d'un stratagème dans la dynastie Han. Ushiwaka reçoit le secret de beaucoup de stratagèmes. Puis Tengu veut le quitter. Mais Ushiwaka l'implore de ne pas s'en aller. Tengu lui dit: "Un jour, lorsque tu lutteras contre le clan Heike, je t'aiderai." Le soleil déjà tombe, Tengu saute et retourne dans le crépuscule. C'est la fin.
J'aime cette pièce, parce que des enfants de maîtres de Nō jouent. Cette fois, au total c'était dix enfants, un enfant a le rôle d'Ushiwaka, les autres enfants ont celui des enfants du clain Heike. Au début, tous les enfants marchent lentement guidés par le moine sur la scène. Ils s'arrêtent, le dos à la scène. Quelques minutes plus tard, ils se tournent vers les spectateurs sauf une enfant. Elle a oublié ce mouvement, elle ne s'en pas aperçue pendant plusieurs minutes. Les spectateurs protègent ces enfants sous un regard tendre.
À propos, dès que les dix enfants sont apparus sur la scène, le jeune spectateur dont j'ai parlé dans l'article dernier est sorti de la salle. Pendant la représentation de la première pièce "Uneme", en utilisant le smarphone jusqu'à la fin, il a vu "Uneme". Dans la deuxième pièce "Kuramatengu", est-ce que ces enfants n'ont pas attiré la curiosité de ce jeune spectateur ? On ne sait pas. Il m'a semblé que les maîtres de Nō sur la scène se sont sentis soulagés. Dans des pays européens, lors d'une représentation de l'Opéra, est-ce qu'il y a un tel spectateur ? Je veux le savoir. Presque tous les spectateurs disent dans leur cœur comme ça, "En voilà des manières !"