jeudi 3 janvier 2019

Cinquième année

Ce blog est commencé depuis 2015, le temps passe vite. Malgré la mort de mon père, j'ai pu écrire un article presque chaque semaine, l'année dernière. C'était bien. Combien d'articles que puis-je écrire cette année ? Je ne le sais pas. Quand j'écris un article, un film ou un livre ou une anecdote se rappellent à moi. Je note ces choses pour faire un autre article, mais j'y renonce parfois. Parce que ma rédaction en français est toujours lente. Pour le surmonter, c'est nécessaire d'introduire le vocabulaire français dans mon cerveau, sans cesse. Il faut conjuguer des efforts. Après la mort de mon père, je ne lisais pas tellement de textes en français. Parce que je ne pouvais pas me concentrer sur la lecture.

Le temps qui me reste est seulement cinq ans ! Car, je crois que je vais mourir à mes 50 ans. Ma tante est morte d'un cancer à 52 ans, lorsque j'étais lycéenne. C'est la première fois que j'ai pensé sérieusement à la mort. Dès lors, je pense qu'il vaut mieux que j'estime ma longévité à 50 ans, je mène la vie quotidienne. À mes 25 ans, la moitié de ma longévité de vie est déjà passée, j'ai commencé à sentir une angoisse.

À vrai dire, un petit papier est mis dans mon portefeuille depuis quelques années. J'ai écrit sur le papier: "Après ma mort, il faut tout de suite ouvrir un dossier 《mort》de mon ordinateur", le mot de passe de mon ordinateur aussi est noté. C'est une préparation à ma mort. En 2017, j'ai eu un accident de la route, j'ai dit à mes parents: "Si je suis morte, cherche ce papier dans mon portefeuille", en leur montrant le papier. Mes parents ne m'ont pas répondu. Mais, il y a toujours une possibilité que ma mort arrive plus vite que la leurs. J'ai dit la même chose à mon frère aussi, après les funérailles de mon père, l'année dernière. On me dit parfois que la préparation à mort est sinistre, et amuse-toi, c'est "Carpe diem". Je le comprends bien. Toutefois, en étant consciente de ma mort, les affaires prioritaires sont naturellement décidées. Ce que je ne veux pas faire se clarifie. Pour ma part, je ne veux pas travailler. Mais l'argent me manque toujours pour vivre, bien que je ne mène pas une vie fastueuse. Une vie longue est un risque pour les pauvres. Maintenant, je me souviens d'une réplique du film "Jeux d'été" d'Ingmar Bergman qui exprime bien cela. L'héroïne qui est ballerine dit: "J'ai peur de mourir, mais aussi de vivre" C'est exactement ça.


4 commentaires:

  1. Bonjour Yoroboshi

    Pardonner moi mais ça sent la petite déprime du début d'année !?!?!?
    Je sais que 2018 est une mauvaise année pour vous mais peut être que 2019 sera mieux ...
    En tout cas merci pour votre blog.
    Un film que je vous conseil : "vers la lumière" ou "ひかり" je crois que c'est le titre en japonais ... ce film est magnifique ;-)

    Portez vous bien

    Frederic

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  2. Bonjour Frédéric,

    Merci pour votre commentaire.
    Ah, je n'ai pas eu l'intention de vous vous sentir déprimé.
    Desolée.

    La mort est inéluctable. Elle n'est ni négative, ni positive.
    Je pense qu'elle est neutre.

    J'ai seulement vu cette bande dessinée "Vers la lumière" au cinéma.
    Maintenant, je commence à lire "Les chaussures italiennes" (en français) de Henning Mankell.
    Je n'ai pas de temps.

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  3. Bonjour Yoroboshi

    Pas de problème...
    "Les chaussures italiennes" je ne connais pas ! Moi je lis le signal de Maxime Chattam .

    Bonne semaine

    Frédéric

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  4. Bonjour Frédéric,

    Ce livre est un atégorie Polar, je peux le lire.
    Mais, ma lecture est toujours lente.^^

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