mercredi 13 octobre 2021

Une réelle trouvaille

J'ai vu le film italien "Il Rosso et il blu" de Giuseppe Piccioni. C'était une réelle trouvaille. Quand j'ai vu cette bande annonce, j'ai préjugé que ce film pouvait simplement toucher les spectateurs. L'histoire de ce film se déploie entre trois professeurs et des lycéens, quelques événements arrivent. Je pense que son sujet traite de leur relation de confiance qui est établie. Non seulement, la relation de confiance entre des professeurs et des élèves, mais aussi tous les gens qui mènent la vie quotidienne sont concernés par la relation de confiance. Cependant, je ne comprends pas le sens du titre "Il Rosso et il blu". Il y a quelqu'un qui m'explique cette raison ?

Dans le film, lors d'un cours, un jeune professeur fait lire aux élèves un poème de Leopardi et Dickinson. Presque tous les élèves de la classe ne s'y intéressent pas. En me souvenant des cours de japonais à mon lycée, je crois que l'atmosphère du cours est comme ça dans n'importe quel pays. Cependant, un prof vétéran fume pendant le cours dans le film, il récite une poésie comme une chanson. Des élèves l'écoutent attentivement. Est-ce que le niveau d'expérience du prof vétéran ne vainc pas celui du jeune prof ? Le personnage de ce vétéran m'attire. Je veux suivre son cours. Mais, le tabagisme passif me nuit. 

Quant à Giacomo Leopardi, ce nom m'a évoqué qu'un professeur d'italien a dit qu'on avait dû réciter des poésies de Leopardi à l'école. Valeria Bruni Tedeschi aussi disait la même chose à la radio de France Culture. Aussi, dans le film "La Tenerezza" de Gianni Amelio, lorsque le protagoniste Lorenzo demande à une nouvelle voisine qui ne trouve pas la clef dans son sac sur le palier de l'appartement: "Qu'est-ce qui vous arrive ?" Elle explique cette situation, et puis Lorenzo récite une partie d'un poème de Leopardi:

Mi fere il sol che tra lontani monti,

Dopo il giorno sereno,

Cadendo si dilegua, e par che dica

Che la beata gioventù vien meno. /"Il passero solitario" 

Je ne sais pas pourquoi Lorenzo la récitait tout à coup, si cette extrait du poème participait au développement de l'histoire dans le film. De plus, il demande à cette dame si elle n'a pas appris des poèmes de Leopardi à l'école. Au Japon, ce poète n'est pas tellement connu. Quand je relisais "Les coquelicots"(en japonais) de Natsume Sōseki, j'ai su que plusieurs phrases de "Zibaldone di pensieri" de Leopardi avait été citées. Probablement, Natsume Sōseki est la première personne qui a présenté Leopardi au Japon. Lorsque je l'ai lu pour la première fois, il y avait une annotation sur Leopardi. Néanmoins, je l'ai négligé. Natsume Sōseki a dû lire "Zibaldone di pensieri" en anglais. Comme il a des connaissances approfondies et une mémoire remarquable, il a dévoré des livres étrangers, en particulier sur la littérature. Après la lecture de "Les coquelicots" , j'ai lu "I Canti"(en japonais) de Leopardi. À vrai dire, il m'a semblé que ses poésies étaient très philosophiques. Mes yeux ont seulement suivi les caractères sur les pages. Je ne suis pas à la hauteur de savourer les poésies de Leopardi. Est-ce qu'il vaut mieux lire encore une fois "I Canti" avant la mort ?

Je veux voir le film "Leopardi : Il giovane favoloso", mais ce film n'est pas sorti au Japon. Comme l'entreprise japonaise de distribution cinématographique n'espère pas une rentabilité, il n'achète pas ce film. C'est dommage.

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