Ces dernières semaines, l'automne arrive. Le temps est agréable. Je suis allée au cinéma après le travail. En général, le tarif du jeudi est environ neuf euros pour les femmes dans tous les cinémas au Japon. Le titre du film documentaire que j'ai vu est "L'Affaire collective". Comme prévu, il y avait seulement dix spectateurs dans la salle de cinéma. Car, le thème du film est les corruptions de l'État roumain. De nombreux Japonais ne s'y intéressent pas.
Quant au contenu, l'incendie de la boîte de nuit "Colectiv" qui se trouve à Bucarest a fourni l'occasion de dévoiler des ombres du système de santé de ce pays. Une vidéo d'un concert qui avait lieu ce jour-là est diffusée. D'abord, un groupe musical de thrash metal jouait, quand le chanteur de ce groupe a fini de chanter, il a aperçu un feu au plafond et a crié auprès de l'audience: "Il y a un feu au plafond, ce n'est pas une mise en scène, Fuyez vite !!" Le feu se répandait dans l'ossature en bois du plafond comme une mèche. Les spectateurs hurlaient, et se précipitaient vers la sortie. La caméra de cette vidéo est tombée, ensuite l'écran devient noir. Cette image m'a térrifié. Pour ma part, pourquoi la boîte de nuit "Collectiv" a accepté un feu d'artifice dans ce concert ? De plus, elle n'a pas préparé quelques extincteurs ? C'est un manque de prudence. Nombre de morts: 27 personnes, 180 personnes blessées. Beaucoup de patients hospitalisés à cause de cet incendie meurent. La raison est des maladies infectieuses (le bacille pyocyanique et le sepsis). Cependant le ministre de la santé explique que l'hôpital a effectué le meilleur traitement médical devant des journalistes et des médias.
Quelques jours après, un journal des sports obtient l'information qu'un hôpital dilue des produits désinfectants et les utilise pour les patients. Ultérieurement, le taux de désinfectant sur une étiquette de bouteille de ces produits désinfectants est faux. En réalité, comme ces désinfectants sont déjà dilués, le résultat est qu'il n'y a pas d'efficacité des désinfectants, avant même l'utilisation dans l'hôpital. Cette entreprise de produits désinfectants Hexi Pharma offre des corruptions considérables aux présidents de grands hôpitaux. Aussi, le gouvernement laissait ce fait depuis longtemps. Alors des manifestations massives sont déclenchées.
Le ministre de la santé démissionne. Le régime du Parti social-démocrate s'effondre. Le patron d'Hexi Pharma a un accident de la route, et il meurt. On ne sait pas s'il s'est suicidé. Probablement, il a été tué par quelqu'un pour le museler. Il me semble que c'est comme couper la queue du lézard. Après l'arrivée du nouveau ministre de la santé, d'étiquette sans parti, il essaie honnêtement de répondre aux questions critiques des journalistes. Pour l'amélioration du système de santé, il affronte des corruptions propagées. Ce nouveau ministre de la santé aborde la revue de l'autorisation sur la transplantation pulmonaire selon le critère de l'UE. Pourtant, il est coincé sous la pression du maire de Bucarest, des professeurs renommés, et des organisations médicales.
Successivement, deux employées de la comptabilité dans un hôpital décident d'accuser son président. Il touche des corruptions importantes par quelques fournisseurs et envisage d'ouvrir un hôpital en Suisse qui est muni d'équipement médical de pointe. Une journaliste de journal des sports reçoit un chantage au téléphone: "Tu imagines que ta famille est en danger ?" Elle consulte le rédacteur en chef par rapport à ce chantage. Finalement, les élections législatives roumaines de 2016 ont lieu, le Parti social-démocrate retourne au pouvoir.
Dans le film, le rédacteur en chef dit que si le journalisme ne surveille pas l'État, l'État opprime le peuple. Il a raison. Mais, on peut paradoxalement penser cette parole, "Quis custodiet ipsos custodes? (Qui surveille le gardien ?)"
Avant la lecture de "La guerre n'a pas un visage de femme", j'ai vu le film "L'Ombre de Staline", un jeune journaliste anglais Gareth Jones poursuit l'Holodomor de l'Ukraine sous le régime totalitaire stalinien. Les autres journalistes étrangers à Moscou font semblant de ne pas voir cette famine artificielle. Finalement, Jones retourne dans son village natale, il est considéré comme loufoque. Heureusement, le patron d'un journal vient passer ses vacances dans sa villa, et alors Jones négocie le rapport de l'Holodomor avec lui. Ce patron prend la décision de le publier. Enfin, l'Holodomor est mis en plein jour. Beaucoup de journalistes étrangers à Moscou ont perdu leur fierté et ont abdiqué devant le totalitarisme de Staline ? Comme il est possible que l'activité des journalistes étrangers provoque un problème diplomatique, je peux comprendre que leur activité est toujours limitée. Qui surveille de tels journalistes ?
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