jeudi 26 juillet 2018

La moralité

Lors de l'article "L'enseignement de l'anglais", je voulais ajouter une autre réforme éducative. Comme j'ai trop écrit sur l'enseignement de l'anglais, j'ai renoncé à écrire sur l'autre réforme. C'est le cours de moralité. Ce cours est officiellement une matière depuis cette année à l'école primaire, à partir de l'année prochaine au collège. Est-ce qu'il y a des cours de moralité à l'école dans les pays étrangers ? Je ne sais pas comment les programmes scolaires sont pratiqués dans les autres pays, car j'ai grandi au Japon.

En général, le cours de moralité était le troisième cours chaque samedi, à mon époque. Et pourtant, ce cours était changeable. Par exemple, un grand nettoyage avant la fin d'un trimestre, une réunion d'un groupe de chaque quartier scolaire et un exercice de la fête du sport ont lieu à la place du cours de moralité. Au total, le nombre de cours de morarité n'est pas élevé. Quant au contenu de ce cours, il y a un manuel scolaire. Quelques histoires instructives qui concernent la vertu et la moralité sont écrites. Il ne faut pas mentir, dire du mal d'une camarade de classe, et maltraiter une camarade etc. Parfois, on voit ensemble un drame de la moralité à la télé, dans la classe. La durée du drame créé par NHK est environ de 15 ou 20 minutes. Quelle sorte de drame ? C'est comme le manuel scolaire. Par exemple, un garçon se dispute avec son ami, ils se réconcilient. En somme, une façon de se réconcilier est montrée. Après le drame, on discute sur la façon, est-ce que ces protagonistes n'auraient pas pu éviter la dispute ? etc. L'instituteur donne souvent aux élèves un devoir de rédaction sur ce sujet. Lorsque j'étais écolière, en lisant ces histoires et voyant ce drame, je pensais souvent: "Quel hypocrite". C'était une intuition enfantine. Même si l'instituteur persuade les élèves sur l'importance de la moralité, la caste scolaire ne disparaîtra pas en réalité. On voit bien des situations sociales et lit des articles de journaux, des homicides arrivent quelque part, des guerres civiles continuent tristement, la famine existe encore.

Je n'ai pas pu comprendre la signification de ce cours, maintenant non plus. À l'école primaire, l'activité collective est forcée. J'ai déjà écrit sur cette chose dans les articles "Le rangement est sur le tapis ?" et "La Solitude". Toujours, l'instituteur disait: "Coopérons avec les autres !" Les élèves sont disciplinés. C'est suffisant, n'est-ce pas ? Au Japon, l'école tente d'enfermer les élèves dans le cadre de normes scolaires. Autrement dit, la société japonaise demande des gens homogènes comme une marchandise, pour qu'ils travaillent docilement et ne réfléchissent pas à la société. Cette société veut les manipuler adroitement. Je pense que cette politique éducative a déjà du succès.

À quoi ça sert ? Je comprends bien que la moralité soit importante. Mais, est-ce qu'il est nécessaire que l'instituteur donne une note ? Une idée aberrante n'est pas acceptée, la note force les élèves à avoir les idées que l'école ou l'État espèrent. Certains experts de la pédagogie le craignent. Extrêmement, il est possible que cette réforme entraîne la résurgence de l'impérialisme. C'est un peu exagéré, mais on ne peut pas dire qu'il n'y a pas cette possibilité. Personnellement, je pense qu'on devrait abolir le cours de moralité, ce cours pourrait être remplacé par celui de japonais ou du temps libre ? Ne pas savoir lire des caractères chinois est un problème, on doit lire des articles qui ont été écrits avec smartphone et une tablette tactile. Même si le cours de moralité est effectué, deux poids deux mesures existent toujours, les élèves s'en aperçoivent à travers la vie scolaire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire