Pour l'instant, j'ai vu 121 films cette année, c'est beaucoup ou pas ? Je ne sais pas. Je voudrais voir des films, mais comme j'ai commencé à lire le roman "Le Voyageur" de Natsume Sōseki, je n'ai pas de temps pour voir des films jusqu'à la fin de cette lecture.
Le mois dernier, j'ai vu une information sur une invasion de criquets en Afrique. Les cultivateurs ont subi des immenses ravages. En se lamentant, un jeune homme répond à l'interview dans cette information: "Une telle invasion de criquets est pour la première fois depuis ma naissance. Les récoltes sont presque toutes mangées par les criquets." Pour eux, la famine à cause de ce dégât est plus grave que le coronavirus. Les pays développés s'occupent de prendre des mesures contre l'épidémie, je pense qu'ils ne dirigent pas tellement leur attention sur d'autres pays. Si des organisations humanitaires envoient des aliments pour des pays d'Afrique sous le statu quo, non seulement cela prend beaucoup plus de temp que d'habitude, mais aussi le personnel manque. Lorsque je suis retournée chez ma mère, je lui ai parlé de cette invasion de criquets. Soudainement, ma mère s'est souvenue d'une chose, alors elle m'a recommandé le film africain "Le Garçon qui dompta le vent". L'année dernière, j'ai vu cette bande annonce au cinéma. J'ai eu l'impression que c'était trop pédagogique. Le contenu est une vraie histoire.
Présentons brièvement l'intrigue. Le protagoniste William porte un nouvel uniforme et va au collège. Et pourtant, un professeur lui annonce son non-paiement des frais de scolarité. Si ces frais ne sont pas complètement payés, William ne peut plus recevoir les cours au collège. Il aide son père chaque jour et travaille dans son champ.
Un délégué d'une ferme de tabac explique aux villageois de William qu'il faut brûler des arbres pour sécher des feuilles de tabac. Ainsi, ce délégué leur propose de lui vendre leur terrain. Cependant, le maire du village les persuade que les arbres sont nécessaires afin de prévenir contre les inondations. Malgré cet appel, quelques villageois décident de vendre leur propre terrain.
Après la pluie torrentielle, une grande sécheresse frappe le Malawi, le père de William supplie le maire du village qu'il accuse de la pénurie alimentaire dans le village, lors de la visite du président. Finalement, le maire du village le laisse tomber, et il est battu par l'escorte du président. Le père de William ne peut pas payer les frais des cours, William ne peut plus aller au collège.
Un jour, il trouve une batterie dans un dépôt de déchets. Une idée lui vient à l'esprit. Si on charge la batterie, on pourra puiser de l'eau au puits. Il fait du chantage auprès d'un professeur qui fréquente sa sœur, et il peut utiliser la bibliothèque du collège. Là bas, le livre "Using Energy" lui saute aux yeux. Auparavant, il a su le principe de la dynamo grâce au feu du vélo. Il se demande si, en combinant la batterie, la dynamo et le moulin à vent, on peut puiser de l'eau au puits.
Pourtant, il y a un problème. William doit obtenir une dynamo. La majorité des villageois est en train de quitter progressivement le village. William explique à son père qu'il veut créer un dispositif pour puiser de l'eau au puits. De plus, il lui demande de lui donner la dynamo du vélo de son père. Son père refuse résolument.
Après avoir vu ce film, j'ai vu William qui présentait comment il avait exploité le vent lors d'une conférence TED sur Internet. Je pense que le désir pressant est important pour apprendre quelque chose. Si je deviens refugiée, je pourrai bien parler le français. Cette idée est une sorte de prétexte.